Au Togo, la corruption est la chose la mieux partagée, même au sommet de l’Etat. Pour lutter contre cette gangrène, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a initié, mercredi dans les rues de Lomé, une caravane. Objectif, sensibiliser les populations sur les méfaits de la corruption et les encourager à dénoncer, sans crainte de représailles, des faits (de corruption) dont elles ont connaissance.
Cette activité s’inscrit dans le cadre la 8e Journée africaine de lutte contre la corruption observée ce jeudi 11 juillet, axée sur le thème : « Mécanismes efficaces de protection des lanceurs d’alerte : un outil essentiel dans la lutte contre la corruption ».
La caravane a sillonné presque toutes les artères de la capitale. Les populations ont été invitées à jouer leur partition pour une éradication de ce phénomène dans la société. « La corruption est un acte occulte, il n’est pas toujours facile de la découvrir. Il faut certaines personnes courageuses qui ont connaissance de ces faits pour les révéler au jour et permettre aux autorités chargées d’enquêtes et de poursuites, de faire leur travail, mener des enquêtes, appréhender les auteurs, procéder au jugement et recouvrer les fonds objet de corruption.
Et tout cela nécessité une collaboration des différentes couches de la population. Pour permettre à ces populations de pouvoir dénoncer, il faut qu’elles prennent conscience des conséquences de la corruption (…) Et pour dénoncer, il faut que les personnes appelées à le faire, soient rassurées qu’elles seront protégées contre les représailles des personnes qui seraient dénoncées », a indiqué Kimélabalo Aba, le Président de la HAPLUCIA.
Un numéro vert ( 8277) est mis à la disposition de la population pour signaler tout acte de corruption.