Le port autonome de ce petit pays africain classé parmi les ports mondiaux les plus actifs en termes de trafic conteneurs

D’après l’édition de la Lloyd’s List, publiée récemment, la plateforme portuaire de Lomé seul, port en eau profonde naturel en Afrique de l’Ouest, a amélioré sa position passant de la 96è place l’année dernière à 94è cette année.

Le Port autonome de Lomé a gagné deux places d’une année à l’autre, ceci en dépit de la baisse de son trafic.

Selon les chiffres communiqués par la revue britannique, la plateforme portuaire togolaise a enregistré un volume de 1,8 million d’EVP en 2022 contre 1,9 million d’EVP en 2021, soit une chute de 6,5%.

« On a assisté à une baisse significative du trafic pour l’année civile 2022, mais le port de Lomé tient toujours sa couronne en tant que leader ouest-africain. Le débit est retombé à 1,8 million d’EVP alors qu’il était à près de 2 millions d’EVP la précédente année. Mais malheureusement, les autres ports évalués dans le cadre de ce classement ont conduit Lomé à grimper à un nouveau sommet de 94e », commentent les auteurs du classement.

Seuls quatre ports africains sont dans ce classement.

Il s’agit du port marocain, Tanger Med qui occupe le 24è rang mondial et le premier au plan continental avec 7,5 millions d’EVP en 2022, suivi du Port-Saïd d’Egypte, 48è mondial avec 4,2 millions d’EVP et 2è africain, ainsi que du Port de Durban (Afrique du Sud, 79ème mondial et 3ème africain).

Le Togo maintient donc sa position antérieure de 4ème port africain mais reste 1er en Afrique de l’Ouest

Lomé peut attribuer le maintien de sa présence dans ce prestigieux classement dominé par les ports chinois, aux réformes engagées par les autorités pour améliorer les coûts et alléger les procédures dans l’enceinte portuaire

Malgré la baisse du trafic, le Togo creuse davantage l’écart avec ses voisins ouest-africains qui ne figurent pas dans ce top 100.

 Il est devenu le hub central pour MSC, le plus grand transporteur de boxship en Afrique de l’Ouest, non seulement pour le transbordement, mais aussi comme porte d’entrée vers le Mali, le Niger et le Burkina Faso, en plus du nord du Nigéria.

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