Malgré un ralentissement de sa croissance économique en 2023, le Nigeria semble avoir trouvé un nouveau souffle. C’est ce qu’a assuré le ministre des Finances, Wale Edun, lors de la présentation du budget 2025 devant la commission sénatoriale des finances.
Selon le ministre, les réformes entreprises par le gouvernement, notamment la libéralisation du marché des changes et la déréglementation des prix du pétrole, portent déjà leurs fruits.
Ces mesures, bien que difficiles à court terme, devraient à terme stimuler la croissance économique, créer des emplois et réduire la pauvreté.
Des mesures pour permettre relancer le Nigeria sur le plan économique
Le ministre Edun a souligné l’importance de ces réformes dans la stabilisation de l’économie nigériane.
La libéralisation du marché des changes, par exemple, devrait attirer davantage d’investissements étrangers et renforcer la confiance des opérateurs économiques.
De même, la déréglementation des prix du pétrole vise à améliorer l’efficacité du secteur énergétique et à réduire les subventions coûteuses.
Le budget 2025, d’un montant de 38 milliards de nairas, a été approuvé par la commission sénatoriale des finances.
Ce budget est axé sur le développement des infrastructures, notamment dans les domaines des réseaux numériques et de l’énergie, afin de renforcer la productivité économique et d’attirer davantage d’investissements privés.
Si les perspectives économiques du Nigeria semblent s’améliorer, le pays doit encore relever de nombreux défis. L’inflation reste élevée, la pauvreté est endémique et les inégalités sont importantes.
Le gouvernement devra poursuivre ses efforts pour améliorer la gouvernance, lutter contre la corruption et renforcer l’état de droit afin de consolider les acquis et de créer un environnement propice au développement durable.
Le ministre des Finances a exprimé sa confiance dans l’avenir économique du Nigeria.
Toutefois, les experts estiment que la réussite de ces réformes dépendra en grande partie de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre ses politiques de manière cohérente et à s’adapter aux évolutions de la conjoncture internationale.