Le Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest, se profile comme un acteur visionnaire de la transition écologique vers les énergies renouvelables grâce à une académie.
En effet, l’annonce du lancement d’une académie dédiée aux énergies renouvelables marque un tournant pour le Ghana dans sa politique écologique.
Concrètement, à compter de janvier 2025, cette institution unique en son genre ouvrira ses portes, portée par la Commission de l’Energie du Ghana (ECG).
Son objectif est clair. Il s’agit de former une nouvelle génération de professionnels capables de relever les défis énergétiques complexes du continent africain.
Les cursus proposés couvriront des domaines aussi variés que l’analyse de données énergétiques, les politiques de transition, la réglementation et les enjeux climatiques.
Il convient de noter que l’initiative s’inscrit dans une démarche volontariste. En effet, le Ghana entend atteindre 10% d’énergies renouvelables dans son bouquet énergétique national d’ici 2030.
Un objectif ambitieux qui nécessite une transformation profonde des compétences et des approches professionnelles.
L’originalité du projet réside dans sa dimension collaborative. L’académie travaillera en étroite synergie avec des institutions académiques prestigieuses comme l’Université des sciences et technologies Kwame Nkrumah et le Brew-Hammond Energy Centre.
Des partenariats avec le secteur privé garantiront la pertinence opérationnelle des formations, en les arrimant aux réalités concrètes du marché africain.
Lors du lancement officiel, le 25 novembre 2024, les autorités ont souligné l’importance stratégique de cette initiative.
Le président du conseil d’administration de l’ECG, le professeur Ebenezer Oduro Owusu, a insisté sur le rôle pivot de cette académie pour maintenir le leadership du Ghana dans le secteur énergétique.
Le député John Abbam Aboah Sanie a qualifié cette structure de « carrefour de connaissances, d’expériences et d’innovation ».
Le bâtiment qui accueillera l’académie constitue lui-même un symbole : conçu selon les normes de quasi-zéro énergie, il matérialise concrètement les principes de durabilité que l’établissement entend promouvoir.