Le pays a un potentiel très prometteur. Au cours de l’année 2021, les exportations ont atteint 748,6 milliards de francs CFA, en hausse de 7,71% par rapport à 2020 où elles se situaient à 695 milliards de francs. Restant sur cette embellie, les attentes pour les prochaines années sont de taille.
Pour 2022, une rĂ©gression d’environ 12% a Ă©tĂ© observĂ©e sur l’ensemble des exportations selon les estimations de l’Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques et dĂ©mographiques (Inseed).
Les produits miniers phosphatés, notamment les phosphates naturels de calcium, phosphates alumino-calciques naturels et craies phosphatées occupent la majeure partie des exportations. Ils couvrent un pourcentage d’environ 16,9% de la totalité des exportations du dernier trimestre 2022. Ce pourcentage représente environ 23,76 milliards de francs CFA.
Outre ces produits, il y a ceux dĂ©rivĂ©s de la filière plastique qui viennent en seconde position dans le classement des principaux produits vendus par le pays vers l’extĂ©rieur. Les produits tels que sacs, sachets, pochettes et cornets en matières plastiques affichent une valeur de 14,8 milliards de francs soit un pourcentage de 10,8% sur l’ensemble des exportations.
Les répercussions économiques de la pandémie de covid-19, du conflit russo-ukrainien, de l’augmentation du prix du baril de pétrole, etc. sont quelques-uns des facteurs qui ont touché négativement les exportations togolaises en 2022. Pour réduire considérablement cette baisse, le Togo a entrepris la mise en place des mesures économiques fiables.
En mars 2022, le ministre en charge de l’Economie et des Finances a annoncĂ© des mesures portant sur l’exonĂ©ration de la TVA sur certains produits importĂ©s ou vendus dans le pays (mais, sorgho, blĂ©, mil, huile, lait…).
Outre cette mesure, plusieurs autres ont eu lieu notamment la suspension du paiement des taxes de tickets de marchĂ© sur toute l’Ă©tendue du territoire national pour une durĂ©e de trois mois (suspension qui a d’ailleurs Ă©tĂ© prorogĂ©e depuis) ; le plafonnement des prix de certains produits locaux et importĂ©s, etc. soit environ 50 milliards de francs CFA injectĂ©s pour amoindrir les coĂ»ts de l’inflation Ă©conomique.