L’ouverture du 9e Forum sur l’Énergie Durable de la CEDEAO (ESEF 2024) a eu lieu ce 28 novembre 2024. Ce forum se tient dans le cadre du 1er Salon International sur les Ressources Extractives et Énergétiques (SIREXE 2024).
Cette édition a pour thème : « Vers une transition énergétique juste en Afrique de l’Ouest ». Le sujet choisi met en lumière les défis auxquels la région est confrontée en matière d’énergie.
Le ministre Sangafowa-Coulibaly s’est exprimé sur les propositions de son pays. La Côte d’Ivoire a entrepris divers projets visant le développement des énergies renouvelables, et l’effectivité énergétiques.
Un pas de géant pour l’énergie dans la sous région
En premier lieu, le ministre explique le procédé à suivre. Le processus se divise en deux parties. D’abord, « le déroulement de notre plan d’action nous conduira inexorablement, d’une part à tenir notre engagement de porter à 45 % la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique à l’horizon 2030 ». Et ensuite « et d’autre part à rationaliser notre consommation d’énergie ».
Si les objectifs de ce forum sur l’énergie sont atteint, la Côté d’Ivoire pourrait devenir le prochain fournisseur d’énergie de l’Afrique de l’ouest. Les pays en recherche de fournisseur, comme le Togo règleront leurs problèmes de coupure de courant.
Une avancée notable
Jean Francis Semporé à fait par de l’augmentation notable en matière de solaire photovoltaïque. Le Directeur Exécutif du Centre pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique de la CEDEAO (CEREEC/ECREEE), fait d’autres précisions.
Selon lui, la capacité installée des centrales solaires photovoltaïques raccordées au réseau est passée de 5 MW en 2010 à 900 MW en 2024 dans la région de la CEDEAO avec des prévisions de plus de 1 GW en 2025 et de 5 GW en 2030.
Cela représente une multiplication par 1000 de la capacité installée en raccordée au réseau entre 2010 et 2030. Il a également souligné la consolidation du Système de Certification des Compétences en Énergie Durable de la CEDEAO.
Cette dernière profite à l’ensemble des États membres. Encrés dans une synergie d’actions, les dispositifs nationaux mènent un processus d’accréditation conforme aux meilleurs standards régionaux et internationaux.