Burkina Faso : le gouvernement annonce les premières avancées de l’AES

À Ouagadougou, le ton est à la satisfaction. Le ministre de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, s’est félicité vendredi des avancées permises par l’Alliance des États du Sahel (AES) dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Une coopération transfrontalière qui a fait ses preuves et que le Burkina compte bien pérenniser.

L’heure est au bilan, à l’occasion de la Journée africaine des frontières. Et les résultats sont là.

« Grâce à l’AES, nous avons pu réduire la force de frappe des groupes armés terroristes dans la zone des trois frontières », a martelé comme exemples d’avancées, Moussa Zerbo.

Un succès rendu possible par l’étroite collaboration avec le Mali et le Niger, tous deux membres de cette alliance régionale créée en 2021.

Au-delà du volet sécuritaire, l’approche transfrontalière engagée par les Nations sahéliennes sœurs porte d’autres fruits.

En apaisant les tensions dans les zones frontalières, elle a permis d’instaurer un climat propice « au développement économique, social et culturel des populations », selon le ministre burkinabè.

Une vision d’ouverture que Ouagadougou entend bien promouvoir. Pour Emile Zerbo, il faut faire des frontières des « passerelles d’intégration » plutôt que des barrières étanches.

Un défi de taille, qui passe aussi par une gestion concertée des flux migratoires et de la libre circulation.

Engagé de longue date dans cette voie, avec la célébration annuelle de cette Journée depuis 2013, le Burkina Faso voit dans la coopération transfrontalière un axe stratégique à consolider.

Cette année, placée sous le thème des « défis sécuritaires » dans l’espace sahélien, vient renforcer cette conviction d’un avenir régional apaisé.

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