La justice française a enfin donné son verdict dans l’affaire de soupçons de corruption au Gabon, impliquant Pascaline Bongo, la fille aînée du défunt président Omar Bongo et sœur du président déchu, Ali Bongo.
Qu’il vous en souvienne, le lundi 29 janvier 2024, c’était ouvert à Paris en France, un procès inédit.
En effet, Pascaline Bongo, fille de l’ancien président gabonais Omar Bongo et sœur de l’ex chef d’Etat Ali Bongo avait comparu devant le tribunal judiciaire de Paris.
Elle était poursuivie pour corruption passive d’un agent public étranger.
En effet, la sœur aînée d’Ali Bongo était soupçonnée d’avoir réclamé 8 millions d’euros afin d’aider la société française Egis Route à décrocher un marché public entre 2010 et 2011 au Gabon.
Selon les accusations qui pesaient contre elle, Pascaline Bongo aurait accepté un « partenariat fictif » avec la société française Egis Route afin qu’elle aide l’entreprise à participer à la création de l’Agence nationale des grands travaux du Gabon.
Ainsi, le tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 22 avril 2024.
En effet, Pascaline Bongo a été relaxée par la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris.
Pour rappel, à l’issue de son procès, en janvier et février, le parquet avait requis une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, et une amende de 150 000 euros.
Notons par ailleurs que la société d’ingénierie française Egis et trois de ses anciens cadres, ainsi que l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier avaient également comparu dans ce dossier. Ils ont tous été relaxés.