La pêche et l’aquaculture togolaise mieux financée

Le secteur de la pêche constitue la principale source de revenus pour plus de 22 000 habitants au Togo. C’est une activité très lucrative, pourvoyeuse d’emplois et réductrice de la précarité sur le territoire. Le pays met alors les feux au vert pour permettre aux travailleurs de vivre sereinement comme un poisson dans l’eau. L’une des mains qui leur sont tendues est le financement impactant.

Les différentes pratiques de pêche, que ce soit à petite ou moyenne échelle, rapportent de l’argent aux ménages et garantissent la disponibilité des poissons pour les consommateurs. La production halieutique nationale est dans un beau temps.

Ils sont les premiers soutiens des pêcheurs. Les appuis divers apportés améliorent la production. La preuve de cet engagement à développer le secteur est le budget alloué. En cette année 2023, plus d’un milliard de francs CFA est apprêté par les dirigeants pour faire émerger la pêche et l’aquaculture.

Ce montant représente près de 50% du budget du ministère de l’Économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière qui s’établit à 2,3 milliards de francs CFA. Grâce à ce fonds, le Projet de développement de l’aquaculture au Togo (PDAT) va intensifier les actions en faveur des acteurs de la pêche et l’aquaculture.

L’autorité en charge du secteur a prévu d’appuyer techniquement les aquaculteurs avec l’installation des cages flottantes, les alevins et l’organisation des séances de formation sur les techniques d’aquaculture. Les travailleurs en activité au port de pêche de Lomé vont pouvoir augmenter la couverture des besoins halieutiques pour satisfaire davantage la demande locale et se faire des chiffres d’affaires nécessaires à leur épanouissement.

Le niveau de la production est l’instrument de mesure exact de cette évolution. Par exemple, la production aquacole est passée de 730 tonnes en 2020 à 1 151 tonnes en 2022. Ce sont par ailleurs 6,6 millions de kilogrammes de poissons qui ont été capturés en 2022.

Dans les détails 11 567 tonnes de poissons ont été reçues à travers la pêche artisanale maritime, 117 autres tonnes de poissons acquises par la pêche industrielle et 6 300 tonnes sorties des eaux continentales.