L’entrepreneuriat est maintenant le meilleur emploi, capable de faire vivre les citoyens, de créer de la richesse dans le pays pour lutter contre le chômage et la pauvreté. Le Togo l’a très vite compris, mettant successivement en marche des outils de promotion et/ou des réformes incitatives. La création d’une agence de développement des TPME s’inscrit dans cette dynamique de recherche du mieux-être.
En juillet 2022 un décret a été rendu en Conseil des ministres, ouvrant grandement la voie à la mise en place d’une innovante agence nationale de développement des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
La structure est destinée à centraliser et piloter de façon cohérente et structurée toutes les initiatives de soutien aux TPME. Il s’agit aussi de contrôler plus efficacement les actions de financement orientées vers le développement des TPME.
Un autre objectif est d’harmoniser ainsi que de garantir le respect des règles et procédures de financement, d’avoir une base de données pour un meilleur suivi, conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 pour aider les acteurs économiques.
Outre l’agence, il y a des mécanismes comme le Faiej, le Paeij-SP, le FNFI, le Pradeb, l’ANPGF… qui tirent les entrepreneurs vers le haut. Le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes a permis de 2013 à juin 2021 de financer 3 600 projets de jeunes. Il a octroyé 4,5 milliards de francs de crédits à la cible et favorisé la création de 12 792 emplois.
Au tour du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP) d’allouer 17,2 milliards de francs aux jeunes agro entrepreneurs, de créer plus de 55 000 emplois directs dont 27% pour les femmes et près de 800 000 emplois saisonniers (dont près de 40% pour les femmes), avec 31 PME/PMI appuyées.
En 2020, les appuis ont permis de créer 12 592 entités. L’année suivante, ce sont 13 777 entreprises qui ont été mises en place. On évalue les nouvelles créations d’entreprises à 13 835 en 2022, selon les données statistiques du CFE compilées.
Derrière ces évolutions se cachent des réformes comme la digitalisation du processus de création d’entreprises en quelques heures ; la réduction des frais de création de 262 000 francs en 2012 à 30 000 francs de nos jours. Le climat des affaires est très sain au Togo.