L’élection de Donald Trump, qui retrouve le pouvoir après quatre années de mandature démocrate, pourrait marquer un nouveau tournant dans les relations américano-européennes.
En effet, Washington, lorsque Trump reprendra la main, se réserve le droit d’appliquer jusqu’à 10% de droits de douane supplémentaires sur l’ensemble des produits européens importés.
De fait, les nations concernées ont décidé de se concerter pour anticiper.
Le pays le plus touché serait l’Allemagne, qui a exporté pour 157.7 milliards d’euros de marchandises aux États-Unis en 2023.
L’Italie et l’Irlande complètent ce podium, ayant respectivement envoyé pour 67.3 et 51.6 milliards d’euros de marchandises aux États-Unis, sur cette même année 2023.
La France arrive en quatrième position, juste devant les Pays-Bas, la Belgique ainsi que l’Espagne.
Toutes sont donc exposées aux décisions du clan Trump, même si certains le sont bien plus que d’autres.
En Suède, le Premier ministre Ulf Kritersson a d’ores et déjà évoqué ce scénario, affirmant que son pays redoutait forcément une guerre commerciale entre les deux blocs.
L’Europe souhaite faire preuve d’unité contre Donald Trump
Même son de cloche en Finlande. À Bruxelles en revanche, on souhaite se serrer les coudes.
À plusieurs reprises, nous avons entendu des discours d’unité au sein des instances européennes afin de s’assurer que tout le monde soit prêt à faire face aux éventuelles sanctions américaines et surtout, que si celles-ci viennent à être annoncées, qu’elles aient le moins d’impact possible.