Le cabinet de conseil sud-africain Oxford Economics Africa, en partenariat avec le groupe Control Risks, a dévoilé les pays d’Afrique les plus attractifs pour les investisseurs en 2024.
En effet, cinq pays se distinguent comme destinations privilégiées pour les investissements, affichant un score net positif dans l’indice risque- récompense 2024.
Le Maroc occupe la première place avec un score impressionnant de 1,18 suivi du Botswana et de la Tanzanie, qui complètent le podium avec des scores respectifs de 0,66 et 0,45.
L’Ouganda et l’île Maurice arrivent respectivement en quatrième et cinquième position, avec des scores de 0,30 et 0,28. Ces pays ont réussi à trouver un équilibre entre les opportunités d’investissement et les risques, attirant ainsi les investisseurs étrangers.
La Tunisie parmi les pays d’Afrique les moins attractifs pour les investisseurs
À l’autre extrémité du classement, certains pays africains présentent un climat des affaires jugé peu favorable, marqué par une instabilité politique et des risques économiques élevés. La Tunisie fait partie de ces pays, se classant à l’avant-dernier rang avec un score de -2,05.
En effet, elle devance de peu le Zimbabwe, qui occupe la dernière place du classement des pays africains les moins attractifs pour les investisseurs en 2024, avec un score de -5,52.
Le Nigéria suit également avec un score de -2,23, tandis que l’Algérie fait partie des pays à risque élevé, avec un score de 1,78. La République Démocratique du Congo (RDC) et l’Éthiopie figurent également parmi les pays les moins attrayants pour les investissements, avec des scores respectifs de -1,95 et -1,76.
Il est important de noter que l’Africa Risk-Reward Index évalue une série de facteurs de risque politiques et économiques sur une échelle de 1 à 10, où 10 représente le niveau de risque le plus élevé.
Chaque évaluation politique et économique se voit attribuer un poids par défaut, en fonction de sa pertinence dans le contexte du pays et de son impact potentiel sur les affaires.
Quant aux scores de récompense, ils intègrent les prévisions de croissance économique à moyen terme, la taille de l’économie, la structure économique et les données démographiques, afin de déterminer le potentiel d’investissement de chaque pays.