Vers une escalade du conflit entre l’Ukraine et la Russie ? Vladimir Poutine agite à nouveau le spectre de la guerre nucléaire.
Le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, vient de prendre une décision importante concernant l’utilisation de l’armée nucléaire.
Au lendemain de l’autorisation de Washington à l’Ukraine, le chef d’État russe semble déjà prendre ces dispositions pour contrer la menace.
Le dimanche 17 novembre 2024, le président américain sortant, Joe Biden, a autorisé l’Ukraine à frapper la Russie avec des missiles à longue portée.
Une décision inattendue qui marque une étape majeure dans la politique de Washington vis-à-vis de l’offensive russe en Ukraine.
Cette décision du maître de la Maison Blanche semble ne pas être du goût du chef du Kremlin, Vladimir Poutine.
Selon la presse internationale, face à cette décision américaine, Vladimir Poutine a décidé d’élargir les possibilités de recours à l’armée nucléaire.
Le mardi 19 novembre 2024, le chef d’État russe a signé un décret permettant un recours plus large aux armes nucléaires.
Ledit décret souligne que « parmi les conditions justifiant l’utilisation des armes nucléaires figure le lancement de missiles balistiques contre la Russie ».
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a déclaré suite à cette décision du Kremlin, qu’« il était nécessaire d’adapter nos fondements à la situation actuelle ».
Pour le dirigeant de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée pour frapper Moscou, représente des « menaces » de l’Occident contre la sécurité de la Russie.
« Le président russe avait prévenu dès fin septembre que son pays pourrait désormais utiliser l’arme nucléaire en cas de « lancement massif » d’attaques aériennes contre la Russie et que tout assaut mené par un pays non nucléaire, comme l’Ukraine, mais soutenu par une puissance disposant de l’arme atomique, comme les États-Unis, pourrait être considéré comme une agression « conjointe », nécessitant potentiellement un recours à l’arme nucléaire », a expliqué le média international BFMTV.