Visas Schengen : l’Italie annonce une excellente nouvelle pour les travailleurs de ce secteur ; 10000 visas supplémentaires…

Les travailleurs d’un secteur d’activité en particulier vont bénéficier de largesse pour l’obtention de visas Schengen pour l’Italie.

En effet, la botte de l’Europe s’apprête à ouvrir grand ses portes aux professionnels de santé étrangers. Il s’agit d’une décision qui pourrait tout changer pour de nombreuses personnes, parfois des Africains.

Concrètement, le gouvernement italien a annoncé son intention d’augmenter significativement le nombre de visas de travail délivrés. L’attention du gouvernement italien est surtout portée sur le secteur de la santé.

La mesure entrera en vigueur en 2025. Elle prévoit d’ailleurs l’octroi de 10 000 visas supplémentaires, portant le total à un chiffre record de 165 000 visas. Un nombre conséquent qui augmente les chances pour les professionnels africains d’immigrer.

Pourquoi cette politique d’augmentation des visas en Italie ?

L’initiative annoncée par l’Italie a un but bien précis : celui de combler les pénuries criardes de personnel soignant qui affectent déjà le système de santé italien.

Pour rappel, le plan triennal mis en place par le gouvernement s’appliquera à toutes les professions confrontées à un manque de main-d’œuvre. Néanmoins, le secteur médical en sera le principal bénéficiaire.

Cette approche du gouvernement laisse transparaître une volonté et une prise de conscience aiguë des défis démographiques et sanitaires auxquels l’Italie est confrontée.

De mesures déjà mises en place

Pour faciliter l’accès à ces visas, les autorités italiennes ont décidé d’augmenter le nombre de « click days« , ces journées dédiées aux demandes de permis de travail en ligne.

Cette flexibilité accrue devrait permettre aux candidats étrangers de disposer de plus de temps pour soumettre leurs dossiers, optimisant ainsi le processus de recrutement dans le domaine médical.

Cependant, cette ouverture s’accompagne d’un renforcement des contrôles. Des mesures plus strictes seront appliquées aux demandes émanant de pays considérés « à haut risque » en termes de documentation frauduleuse.

Cette vigilance accrue vise à prévenir l’exploitation du système par des réseaux criminels, une préoccupation exprimée par la Première ministre Georgia Meloni.

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