Visas pour l’Espagne : mauvaise nouvelle pour certains Africains ; c’est la fin des…

L’Espagne continue inexorablement son chemin vers la fin des visas dorés.

En effet, le Congrès des députés vient d’adopter la suppression du programme des « visas dorés », mettant fin à un dispositif qui permettait aux investisseurs étrangers, dont parfois des Africains, d’obtenir un titre de séjour en échange d’investissements immobiliers significatifs.

La suppression du programme a été votée avec 177 voix pour et 170 contre.

Pour rappel, le parcours législatif que le projet de suppression a vécu a été mouvementé. Et pour cause, il a été marqué par un veto du Sénat espagnol début décembre, finalement surmonté par un vote à la majorité absolue au Congrès.

La nouvelle réglementation entrera en vigueur dès sa publication au Journal officiel de l’État (BOE), concrétisant ainsi une promesse électorale du gouvernement de Pedro Sanchez.

Le programme des visas dorés, instauré en 2013 sous le gouvernement du Parti populaire (PP), avait attiré de nombreux investisseurs, avec 780 visas accordés rien que pour les dix premiers mois de l’année, représentant un investissement moyen de 657 204 euros par demandeur.

L’initiative des visas dorés, conçue pour stimuler l’investissement étranger dans l’immobilier, est aujourd’hui considérée par le gouvernement actuel comme un facteur contribuant à la spéculation immobilière en Espagne.

D’ailleurs, le Premier ministre Pedro Sanchez a justifié cette décision en mettant en avant la nécessité de faire du logement un droit fondamental plutôt qu’un simple objet de spéculation.

L’opposition, menée par le Parti Populaire, quant à elle a vivement critiqué cette réforme, pointant des lacunes techniques dans la législation et un manque de planification.

Leurs arguments mettaient notamment en lumière les risques d’une démarche législative précipitée et ses potentielles conséquences sur la sécurité juridique des investissements.

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