Viré de Chelsea, Mauricio Pochettino prend sa revanche en devenant sélectionneur de cette grande équipe

L’Argentin Mauricio Pochettino, ex-entraîneur de Chelsea, a été nommé sélectionneur de l’équipe nationale des États-Unis, a annoncé ce mardi  10 septembre 2024, la Fédération américaine de football, en remplacement de Gregg Berhalter, limogé en juillet après l’élimination en phase de groupes de la Copa America.

« Mauricio est un gagnant en série qui a une profonde passion pour le développement des joueurs et une capacité avérée à construire des équipes cohérentes et compétitives », a déclaré Matt Crocker, le directeur sportif de la Fédération américaine.

« Ses résultats parlent d’eux-mêmes et je suis convaincu qu’il est le meilleur choix pour exploiter l’immense potentiel de notre talentueuse équipe », a-t-il poursuivi.

Pays hôte de la Copa America, les États-Unis ont été victimes d’une piteuse élimination dès les phases de poules de la compétition disputée à domicile après deux défaites (Uruguay, Panama) et une victoire (Bolivie).

La sélection espère afficher un meilleur visage lors de la Coupe du monde 2026 qu’elle organisera conjointement avec le Mexique et le Canada.

Aucun détail sur la durée de son contrat n’a été donné, mais Pochettino devra diriger l’équipe lors de la prochaine Coupe du monde.

« Je vois un groupe de joueurs plein de talent et de potentiel, et ensemble, nous allons construire quelque chose de spécial dont toute la nation pourra être fière », a réagi le technicien.

Pochettino a quitté Chelsea en mai après une seule saison à la tête de l’équipe et a précédemment entraîné Paris-Saint-Germain où il a connu le trio d’attaquants Messi/Neymar/Mbappé , Tottenham Hostpur, Southampton et l’Espanyol de Barcelone.

L’Argentin a réussi à mener Tottenham jusqu’en finale de la Ligue des champions en 2019, et a joué un rôle clé dans le développement de la carrière du capitaine de l’équipe d’Angleterre, Harry Kane.

Il est le deuxième non-Américain à être nommé à ce poste, après l’Allemand Jurgen Klinsmann, parti en 2016.

Avec AFP

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