Tunisie : le pays montre une énorme ambition ; 1000 milliards pour…

La Tunisie, pays du Maghreb, ne manque pas d’ambition comme le montre les 1000 milliards annoncés pour son prochain budget.

En effet, la Tunisie vient de dévoiler un programme ambitieux de transformation et de modernisation pour l’année 2025 dont le coût s’élève à 1000 milliards de francs CFA.

Concrètement, le gouvernement de Kamel Madouri a présenté un plan d’investissement massif de 38,2 milliards de dinars, soit plus de 1000 milliards de francs CFA.

Au cœur de cette stratégie, l’investissement public occupe une place prépondérante avec une enveloppe de 5,4 milliards de dinars, en hausse de 1,88% par rapport à 2024.

Cette allocation substantielle est répartie entre 22 portefeuilles ministériels.

Le ministère de l’Équipement se voit attribuer la part du lion avec 1,8 milliard de dinars, suivi par l’Agriculture avec 1,4 milliard et l’Intérieur avec 1,2 milliard.

La vision gouvernementale, présentée lors d’une session conjointe historique entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil national des régions, s’articule autour de plusieurs axes stratégiques.

L’autosuffisance économique figure en première ligne, accompagnée d’un engagement résolu en faveur de la justice sociale.

Le programme prévoit notamment la relance de 1126 projets actuellement bloqués, témoignant d’une volonté de déblocage systématique des initiatives de développement.

L’ambition tunisienne ne se limite pas aux infrastructures traditionnelles.

Le gouvernement mise résolument sur l’innovation et la transformation numérique.

Un vaste programme de modernisation administrative est prévu, incluant la création d’un « consulat numérique » pour les Tunisiens de l’étranger.

Cette orientation vers l’économie du savoir s’accompagne d’un soutien marqué aux start-ups et d’une révision de la réglementation des changes pour faciliter l’accès aux marchés internationaux.

Le volet social n’est pas en reste, avec une attention particulière portée aux populations vulnérables.

La réforme de la fonction publique, la régularisation des situations précaires et la révision du code du travail témoignent d’une approche équilibrée entre développement économique et progrès social.

L’objectif de croissance fixé à 3,2% pour 2025 reflète un optimisme mesuré, ancré dans une stratégie de développement réaliste.

source