Togo: un hommage national à Mgr Barrigah ce vendredi

Au moment où famille éplorée et proches de Mgr Yves Nicodème Anani Barrigah-Benissan préparent activement ses obsèques prévues sur les 6 et 7 septembre 2024, le gouvernement togolais a décidé de lui rendre un hommage national.

À en croire la note parvenue à la rédaction d’Empreinte News, la cérémonie aura lieu ce vendredi à partir de 9h dans la grande salle de la place des fêtes de la Présidence de la République.

“En cette circonstance douloureuse pour les familles éplorées et l’Eglise catholique, qui affecte profondément la population togolaise et la Nation toute entière, un hommage national sera rendu à l’illustre disparu, le vendredi 6 septembre 2024 à 9 heures dans la grande salle de la place des fêtes de la Présidence de la République” a indiqué la source.

L’archevêque métropolitain de Lomé est rappelé à Dieu le 4 août 2024.

Né le 19 mai 1963 à Ouagadougou, au Burkina Faso, Mgr Yves-Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, de nationalité togolaise, était un évêque « très doué », affirment ceux qui l’ont connu ou collaboré avec lui. En effet, Mgr Barrigah était un évêque et un artiste aux multiples talents : comédien (de théâtre), écrivain, poète, musicien, théologien, exégète et diplomate. Il a composé et interprété plus d’une centaine de chansons.

Après son ordination presbytérale, le 8 août 1987, à Atakpamé et une année de service comme vicaire paroissial à la cathédrale de Lomé, il étudie la théologie dogmatique à l’Institut catholique d’Abidjan en Côte d’Ivoire (1988-1990), puis se forme à Rome, en exégèse au Biblicum (1990-1993), en droit canon (1993-1997) à l’Université Urbanienne, puis en diplomatie à l’Académie pontificale.

À partir de 1997, il est sollicité par le service diplomatique du Saint-Siège et a travaillé aux nonciatures du Rwanda, du Salvador, de Côte d’Ivoire et d’Israël, avant de devenir évêque d’Atakpamé (2008-2019), puis archevêque de Lomé (2019-2024).

De 2009 à 2012, il a présidé la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) mise en place par le gouvernement togolais pour faire la lumière sur les violences politiques dans le pays.

(biographie, tirée du journal la Croix International)

 

 

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