Sous l’égide du ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko, la rentrée scolaire 2024-2025 au Togo, fixée au 16 septembre, marque un nouveau chapitre pour l’éducation nationale.
En effet, sous l’impulsion de celui-ci, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour améliorer la qualité de l’enseignement et répondre aux défis actuels.
Pour la rentrée scolaire, des mesures ambitieuses du ministre Kokorko pour une éducation inclusive
L’une des principales nouveautés de cette rentrée réside dans la mise en place de classes de soutien et de cours à distance.
Ces dispositifs, en complément des cours traditionnels, visent à réduire les inégalités scolaires et à permettre à chaque élève de progresser à son rythme.
Si cette initiative est louable, plusieurs questions se posent : les enseignants disposent-ils des ressources nécessaires pour assurer ces cours ? Comment garantir une équité d’accès aux outils numériques, notamment en milieu rural ?
Par ailleurs, la publication d’une liste détaillée des fournitures scolaires est un pas important pour alléger le budget des familles.
Toutefois, il reste à voir si les prix seront effectivement maîtrisés et si les fournitures seront disponibles dans toutes les régions du pays.
Un système éducatif en mutation
Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de réforme plus globale du système éducatif togolais. Le gouvernement cherche à améliorer les résultats scolaires, à renforcer l’équité et à adapter l’enseignement aux défis du 21ème siècle.
La digitalisation de l’éducation, bien qu’en cours, reste un chantier de longue haleine.
Au final, il convient de se rappeler que la réussite de cette rentrée dépendra toujours de plusieurs facteurs : la mobilisation des enseignants, la disponibilité des ressources, l’implication des parents et la coordination entre les différents acteurs du système éducatif.
Si ces mesures portent leurs fruits, elles pourraient marquer un tournant pour l’éducation togolaise. Il reste à suivre de près l’évolution de la situation et à évaluer l’impact de ces réformes sur la vie des élèves et des enseignants.