Au Togo, le dernier bilan céréalier vient de tomber, et les chiffres donnent le tournis comme le confirme la croissance dans le secteur.
Avec 1,5 million de tonnes engrangées sur la campagne 2023-2024, l’agriculture togolaise enfourne un nouveau record. Une croissance perpétuelle qui transforme ce petit État en véritable grenier à grains.
Portée par un maïs royal qui truste la première place, l’offensive des champs n’a d’égale que sa constance.
Année après année depuis 2019, les volumes n’ont eu de cesse de gonfler : 1,26, puis 1,35, 1,4, 1,44… jusqu’au niveau actuel stratosphérique.
Une courbe vertigineuse, symbole de l’appétit vorace du pays pour les pépites vivrières.
Car derrière cette flambée sans cesse renouvelée, il y a une stratégie de fer. Depuis plusieurs saisons, Lomé mise sur un engagement musclé auprès de ses battants de la ruralité.
Aides, accompagnements, programmes sur-mesure : tout est déployé pour armer les troupes agricoles aux quatre coins des campagnes.
Une politique de souveraineté alimentaire forcenée, qui s’avère être la meilleure des répliques face aux folies du marché mondial. Entre chocs inflationnistes et risques de pénurie, la capacité à mobiliser ses propres rangs fait aujourd’hui toute la différence.
Avec de tels niveaux de production, la famine ne risque plus de sonner la ruine sur ce bout d’Afrique. D’autant que le millésime ne cesse de s’enrichir de nouveaux crus : mil, sorgho, riz…
Autant de céréales pour alimenter une boulimie devenue presque vitale sur ces terres désormais couvertes d’épis. Une croissance que rien ne semble prêt d’arrêter au Togo.
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