Togo : Contre le mal, un non catégorique ! 

C’est un impératif ! Le Togo, notre pays, face à la volonté manifeste du régime  RPT/UNIR de s’imposer à vie au peuple, devra rompre d’avec les méthodes de  conciliation. Les Togolais ne peuvent et ne doivent plus faire des concessions à ce  régime qui s’obstine à vouloir nous réduire à la simple expression de vauriens. 

Les dernières élections législatives et régionales et la réécriture en violation des  textes et lois de notre pays de la soi-disante nouvelle constitution sont des faits de  haute trahison que le peuple togolais ne peut non seulement accepter, mais devra  sanctionner  C’est dire qu’il faut des actions tous azimuts pour arrêter la propension du régime de  malheur togolais dont les signes avant-coureurs d’une fin certaine se font déjà voir et  dont point n’est besoin d’être un devin pour s’en rendre compte.

D’ailleurs, l’adage  populaire ne dit-il pas que « si le son du tambour devient aiguë, c’est que ce tambour  est sur le point de se casser » ?  Le Togo notre pays est au fond du trou, vraiment au fond du trou. Il a perdu tout,  même son âme durant ces 60 dernières années avec un régime hors pair qui s’est  assis sur la morale, la dignité, l’honneur et l’amour de l’autre, des valeurs qui  construisent l’Homme et la cité. 

Notre pays est devenu un laboratoire où se mènent des recherches foireuses du mal  faire qui le catalogue comme un pays atypique à reléguer au rang de Sodome et  Gomorrhe, deux cités inscrites dans la Bible comme étant au paroxysme du mal.

C’est avec un cœur serré que sous cette plume, j’ose égrener les souffrances du  peuple togolais, un peuple si paisible, si travailleur que le petit clan de profiteurs et  de jouisseurs ont transformé en une masse de mauviettes, de paresseux et de  résignés couards . 

Que sommes-nous devenus au Togo pour accepter ce qui se passe sans réagir ?  Qu’est devenu ce peuple togolais si fière naguère pour embrasser son bourreau au  point de se laisser utiliser comme un vieux chiffon ? Comment est-il possible qu’un  petit groupe de haschischins a pu avoir raison sans effort de nous tous au Togo, pays  de huit millions d’âmes ?

Comment avions-nous permis au régime malfaisant du  RPT-UNIR d’avoir droit de cité dans notre pays qui de hautes luttes s’est soustrait, et  de la bonne manière, de la domination coloniale ? Il ne se comprend pas que les  Togolais aient décidé, et de façon unanime, de subir et de demeurer dans  l’esclavage que lui imposent des valets locaux irréfléchis mais aussi le concert de  véritables criminels cachés sous le label de la haute finance internationale, ou  vulgairement appelé la communauté internationale ? 

L’histoire récente de notre pays nous toise, et bien plus, le comportement du Togolais  actuel nous désarçonne parce qu’il ne peut pas se comprendre qu’un peuple, le  nôtre, ait choisi délibérément de ne plus user de son discernement et de ne louvoyer  que vers l’avoir ?  Quel peuple peut accepter que ceux qui le dirigent lui brûlent la politesse chaque fois  que l’envie leurs prend de se donner l’étoffe du suzerain en modifiant, à leur guise,  les lois qui doivent gouverner l’ensemble ? Ma petite cervelle et le peu de jugeote  que Dieu le créateur m’a donné, n’arrivent pas à cerner la typologie du Togolais  actuel qui frise l’indécence  Bien sûr que c’est indécent, voire criminel que quelques individus aillent se cacher  dans une chambre pour sortir, sous cape, une constitution sensée régir la vie  nationale sans en référer au peuple qui est le détenteur de la Souveraineté ?

C’est  bien plus indécent et criminel qu’un tel torchon à qui on veut conférer la plénitude  d’une loi fondamentale, soit l’émanation et l’approbation de députés dont le mandat a  échu, attestant par-là que le régime RPT/UNIR n’a que cure du respect du peuple et  de la loi. 

Au-delà de l’irrespect de la loi qui sape les fondements de la République et de la  démocratie, notre pays coure un autre danger qui fait déjà son petit bonheur de  chemin, il a pour nom l’Éducation. En effet au Togo, tout est mis en œuvre par les  gouvernants pour dévoyer l’éducation nationale, surtout l’éducation parentale. S’il est  connu que le système éducatif national est désuet, archaïque et inapproprié avec, à  la clé, le manque de vision des dirigeants, le drame est plus profond, j’allais dire  systémique, en ce qui concerne l’éducation familiale. Il est facile de voir aujourd’hui  que la jeunesse togolaise se vautre dans la facilité, le gain sans effort, le vol, la triche et la débauche. Aussi, n’est-il pas loin de déterminer les causes et leurs  provenances. N’est-ce pas que l’enfant copie ce que font ses parents ? Et, ne dit-on  pas que l’enfant est le père de l’homme ? Si au sommet de l’État, on prône le  mensonge, la tricherie, le vagabondage et la violence, que ne feraient pas les jeunes  à qui on fait assimiler tous ces travers qui les détruisent ? Il suffit pour s’en  convaincre d’observer ce qui se passe pendant les périodes électorales où le régime  recrute des milliers de jeunes pour la campagne et la surveillance dans les bureaux  de vote. Des jeunes à qui ce régime fait faire de basses besognes telles, les  bourrages d’urnes, la falsification des résultats et pire, des voies de faits et la  brutalité sur ceux qui les empêchent d’adopter ces vils comportements.  Le mensonge, est devenu une pratique nationale.

De grandes personnes mentent. La triche est le sport favori des gouvernants, surtout ceux qui incarnent  nos institutions. Ne parler pas de détournement de deniers publics, c’est à ciel  ouvert, au vu et au su de tout le monde que cela se pratique. Ainsi, tous les fonds  destinés à booster le développement de notre pays sont siphonnés par des individus  appartenant au clan et à la petite minorité qui accapare toutes les richesses de notre  pays.  En somme, la jeunesse togolaise n’a de repaire que ceux qui par des voies  tortueuses sont devenus riches ou de personnalités importantes. Et pourquoi  ferait-elle des efforts, en vue de se tailler une place au soleil si on lui apprend à faire  du faux, et à mentir pour de l’argent ? Au Togo, la dignité, l’honnêteté, la  responsabilité et le patriotisme sont des valeurs oubliées que les citoyens ne veulent  plus s’approprier pour se bâtir. 

Plus symptomatique et déchirant dans notre pays est la posture dommageable que  prennent certains enseignants, ceux-là qui ont en charge le devenir des jeunes en ce  qu’ils assurent leur éducation. Certains de ces enseignants sont utilisés dans les  bureaux de vote pour bourrer les urnes. D’autres, se prévalant du titre  d’enseignant-chercheur, n’hésitent pas à mettre leur science à contribution pour  traficoter les lois de notre pays et ceci pour sonnante et trébuchante.

Au Togo, on  gravit rapidement les échelons quand on excelle dans la roublardise, la calomnie, la  manipulation, la médisance et le culte de la personnalité.  Devant ce tableau apocalyptique qui semble prédire le pire pour notre pays, il existe  encore des gens à qui les valeurs humaines d’amour ont encore et toujours un sens.  Il en existe et partout sur l’ensemble de notre territoire, de bonnes personnes qui  ont un sens élevé de ce qu’est la Patrie, en exemple, les braves dames qui le 29 avril  2024, ont courageusement intercepté et vidé les poches d’un proviseur de lycée de  Kara des bulletins prévôtés avec lesquels il s’apprêtait à bourrer les urnes. Il y a  aussi dans notre pays des responsables politiques et leurs partis, je veux dire l’ANC  et les FDR qui refusent de siéger à l’Assemblée nationale pour marquer significativement leur rejet de l’immoralité, du gangstérisme et de la fraude électorale  qui ont entaché le double scrutin législatif et régional d’avril 2024. 

Bien sûr, il y a des milliers de parents togolais qui malgré la déchéance dans laquelle  le régime nous baigne, continuent d’éduquer leurs enfants avec des valeurs sûres  qui feront la différence demain. Oui, il existe au Togo des millions de jeunes  réfléchis qui pensent leur avenir et celui de notre cher pays, le Togo. Évidemment, il  n’est plus possible d’adopter la logistique de tout est gris au Togo. Il faut appeler un  chat, un chat, ou c’est noir, ou c’est blanc, le régime des Gnassingbé a détruit notre  pays en lui enlevant ce qu’il a de plus chère, son âme.  C’est pourquoi, il nous faut sauver à tout prix notre pays et la seule voie contre le  mal, est d’opposer un non catégorique. 

Francis Pedro AMUZUN

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