Simon Adingra sur sa fameuse célébration durant la CAN 2023 : « Je fait cette célébration parce que… »

Véritable coup de cœur de la CAN 2023, Simon Adingra est revenu sur sa fameuse célébration légendaire. Il l’a faite après avoir marqué son but contre le Mali.

Lors d’une interview, le champion d’Afrique 2023 s’est confié sur cette non-considération à laquelle il a fait face dans le passé. Ceci, en raison de son physique. En faisant ce geste, il a donc envoyé un message à ses détracteurs.

« Je fais cette célébration parce que les gens ont tendance à me négliger à cause de mon physique. C’est comme si on ne me voyait pas venir », a-t-il déclaré.

Notons qu’au cours de la même interview, Simon Adingra a fait des révélations sur cette décision que lui et ses coéquipiers ont prise après avoir remporté la CAN 2023.

En effet, quelques jours après avoir remporté le trophée, le président Alassane Ouattara a décidé de récompenser les joueurs, leur staff et la FIF. Les primes étaient réparties comme suit :

100 millions de FCFA au coach Emerse Faé ;

400 millions de FCFA pour le staff technique ;

À chaque joueur, une villa d’une valeur de 50 millions et une enveloppe de 50 millions de FCFA ;

300 millions de FCFA à la Fédération Ivoirienne de Football.

Mais quelques mois plus tard, Simon Adingra a révélé que les joueurs n’ont pas accepté ces villas de 50 millions de FCFA. Ils ont préféré récupérer l’argent pour construire eux-mêmes leurs maisons.

« Le Président nous a offert 50 Millions de FCFA plus une villa de 50 millions de FCFA.

Mais les anciens du groupe nous ont convaincus qu’il est mieux de prendre 100 millions et que chacun puisse construire lui-même sa maison », a révélé le champion d’Afrique 2023.

Et plus loin, le joueur est revenu sur ses débuts dans le football, et surtout, la fois où un coach lui a escroqué 400 mille FCFA.

« Mon père s’opposait à ce que je joue au football à plein temps, préférant plutôt que je me concentre sur mes études, citant ainsi Didier Drogba en exemple.

À 12-13 ans, un coach m’a proposé un centre de formation avec école intégrée au Bénin, moyennant 400 000 CFA. Mes parents n’avaient pas les moyens.

Mon père ne travaillait plus. Quant à ma mère, elle vendait des serviettes au marché. J’avais aussi une grande sœur qui allait à l’école et gérait également une cabine téléphonique pour aider.

Malgré l’opposition de mon père, je me suis tourné vers ma sœur pour qu’elle les convainque de me laisser partir.

Ils ont finalement contracté des prêts pour financer mon départ. Le coach les a rassurés avec de belles photos d’un bel endroit où nous serions installés.

Nous étions dix à partir pour le Bénin. En route, le coach nous a pris nos téléphones, prétendant qu’ils étaient interdits là-bas, mais j’avais caché le mien.

À Porto-Novo, nous avons découvert une maison inachevée, loin des photos promises. La situation à Cotonou était encore pire.

J’ai pleuré en voyant où il nous avait emmenés, tellement éloigné de ses promesses« .

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