L’agriculture représente un secteur important dans le développement d’un pays. La plupart des agricultures africaines manquent de modernisation.
Le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a consenti à faire un prêt de 36 milliards 294 millions de francs CFA au Sénégal, pour la deuxième phase du projet d’agriculture irriguée.
Le jeudi 5 décembre 2024, un communiqué annonçait que la BAD avait approuvé un prêt pour le Sénégal. Selon le communiqué, ce prêt a pour but « d’augmenter durablement les productions agricoles, les emplois et les revenus dans les régions ciblées par le projet à travers notamment la mobilisation des eaux de surface et souterraines ».
Les régions concernées par ce projet de développement sont : Louga, Thiès, Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. L’accord de la BAD repose sur « les résultats satisfaisants obtenus par la première phase du projet ». Le projet a reçu une forte appréciation de la part des bénéficiaires.
C’est ainsi que de nouveaux défis liés à la consolidation des acquis du projet, et l’accompagnement des jeunes et femmes, pour la valorisation optimale des investissements ont vu le jour. Ils nécessitaient donc un grand appui financier pur bien finir le projet.
Mohamed Chérif, dira à ce sujet que « le besoin d’offrir des opportunités similaires et de les étendre à d’autres régions, justifie une deuxième phase ».
Au rang des choses à accomplir dans cette deuxième phase, il y a « l’aménagement de 9 000 hectares, dont 1950 hectares de terres salées, 450 hectares de périmètres maraîchers collectifs, la réhabilitation et le renforcement de 15 périmètres irrigués existants ».
Tout sera mis en œuvre pour mettre à l’aise les agriculteurs. La réussite de chaque étape repose sur leurs coopérations.