Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo promet de faire circuler…

En Côte d’Ivoire, l’ancien président Laurent Gbagbo promet de « faire circuler l’argent comme avant », s’il est élu à l’issue de la présidence de 2025.

À l’occasion d’une visite à Gadouan dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, le candidat du PPA-CI au scrutin de 2025 à faire une grande promesse concernant l’économie ivoirienne.

En effet, l’ancien chef d’État ivoirien a promis de redynamiser l’économie nationale tout en faisant « circuler l’argent comme avant ».

Selon les informations rapportées par les médias locaux, Laurent Gbagbo a qualifié la gestion économique actuelle de « morose ».

« On dit que l’argent ne circule pas parce qu’il travaille. Mais moi, je vais le faire circuler comme il circulait avant », a déclaré l’ex-chef de l’État ivoirien.

Dans son discours, l’ancien dirigeant de la Côte d’Ivoire a fait savoir qu’il s’engageaient à relancer la fluidité économique afin de permettre aux ressources de circuler au bénéfice de tous les Ivoiriens, s’il accédait à la magistrature suprême de l’État à l’issue de la présidence de 2025.

Selon le média local LInfodrome, cette déclaration du candidat du PPA-CI, est une réplique à l’argument du pouvoir en place, qui aurait soutenu que « l’argent ne circule plus parce qu’il travaille ».

Une explication que rejette avec fermeté l’ex président Laurent Gbagbo. « D’où vient cette histoire ? L’argent doit circuler. C’est en circulant qu’il enrichit chacun », a-t-il martelé face à ses sympathisants à Gadouan.

« C’est quand il circule qu’il passe de poche en poche. Nous demandons simplement aux citoyens de travailler pour que cet argent remplisse leurs poches », a-t-il ajouté.

Toutefois, il a exhorté ses concitoyens à travailler afin pour faire prospérer l’économie nationale ivoirienne.

Par ailleurs, soulignons que si Laurent Gbagbo a été officiellement investi candidat à l’élection présidentielle de 2025 par son parti, il reste jusqu’ici, inéligible au scrutin.

 En effet, cette inéligibilité de l’ancien président de la Côte d’Ivoire est due à une condamnation par contumace à 20 ans de prison pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011 dans le pays.

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