Grâce à son contrôle rigoureux du marché des pommes de terre, le gouvernement egyptien facilite son achat aux citoyens.
Dans ce pays d’Afrique du Nord, la pomme de terre est l’une des cultures les plus importantes cultivées. Elle sert pour la consommation locale, l’exportation et la transformation.
Selon les données du trésor de France datant de 2023, l’Egypte importe chaque année environ 140 000 tonnes de plants de pommes de terre.
Ces plants participent à la production des 4,5 à 5 millions de tonnes de pommes de terre de consommation que l’Egypte réexporte ensuite pour près de la moitié vers la Russie, les pays du Golfe et l’Union européenne.
En raison de la grande importance économique des pommes de terre, Alaa Farouk, le ministre égyptien de l’agriculture ne lésine pas sur les moyens. Il contrôle le marché depuis l’importation des semences de pomme de terre jusqu’à leur distribution aux agriculteurs.
En effet, c’est l’Etat qui fournit les semences de pommes de terre aux agriculteurs. Ceux-ci les achètent à des prix appropriés, ce qui se répercute positivement sur le coût du produit final pour les citoyens.
Un contrôle strict pour l’importation des semences de pommes de terre
Tout comme lors des dernières saisons, le gouvernement ne relâche pas son contrôle sur les importations de semences de pommes de terre pour cette saison en cours (24/25).
Selon un communiqué officiel publié ce vendredi 22 novembre 2024, des agriculteurs ont reçu l’autorisation d’importer 238 000 tonnes de semences.
Dans les détails, le comité des semences des cultures agricoles a reçu des demandes d’importation de 258 mille tonnes de semences de pommes de terre pour la saison agricole 2024/2025. Ces demandes étaient formulées par 105 sociétés d’agriculteurs.
Sur les demandes reçues, le comité a déjà délivré des approbations pour un total de (238 mille tonnes) en faveur de 103 sociétés.
Ahmed Adam, chef du comité des semences des cultures agricoles, a souligné que certaines semences arriveront dans les ports égyptiens avant la fin d’année.
Il a rassuré les petits agriculteurs en les informant que l’État contrôle le marché des semences de pommes de terre.
Enfin, il leur a demandé de ne pas se précipiter pour acheter des semences de pommes de terre à l’heure actuelle, car le volume réel des importations n’a pas encore été révélé.