Pétrole : ce pays africain annonce la reprise de l’exploration ; ces deux États européens se frottent les mains

Le pétrole africain a toujours séduit les investisseurs étrangers. La Libye en demeure d’ailleurs la preuve.

Ainsi, la dernière annonce du pays a fait sortir les crocs à des entreprises européennes, dont les italiennes et les britanniques.

Concrètement, la société nationale NOC a annoncé dimanche la reprise des opérations d’exploration dans le prolifique bassin de Ghadamès, situé dans le sud-ouest du pays.

Le bloc 47, d’une superficie de plus de 6000 km², redevient ainsi une zone stratégique pour atteindre les ambitieux objectifs de production fixés par les autorités libyennes.

Tripoli vise en effet un plateau d’au moins 2 millions de barils par jour à court terme.

L’italien Eni et le britannique BP en première ligne pour ce pétrole africain

Pour mener à bien ces activités de prospection et d’exploitation dans le bassin de Ghadamès, la NOC pourra compter sur ses partenaires historiques que sont les majors Eni (Italie) et BP (Royaume-Uni). Les deux géants pétroliers sont en effet déjà très implantés dans cette région riche en ressources.

Le rachat par la NOC des parts de l’opérateur malaisien Medco dans le bloc 47 marque un nouveau départ, près de 10 ans après la suspension des travaux d’exploration. Un coup d’accélérateur décisif alors que la Libye cherche à accroître rapidement sa production.

Des découvertes en série ces derniers mois

Ce regain d’activité dans le bassin de Ghadamès intervient en effet dans la foulée des découvertes pétrolières majeures réalisées ces derniers mois par les équipes de la NOC.

Ce sont des avancées prometteuses qui devraient permettre à la Libye de s’imposer à nouveau comme un acteur incontournable sur le marché mondial des hydrocarbures.

Une perspective séduisante pour les partenaires européens du pays, en quête de nouvelles sources d’approvisionnement énergétiques.

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