En Égypte, l’Autorité pour la protection et le développement des lacs et des pêches (LFPDA) a signé en début de semaine un protocole d’accord avec l’Autorité nationale pour la pêche et l’aquaculture de la République du Liberia. Cet accord vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.
En effet, l’Égypte s’engage à aider le Liberia dans plusieurs aspects, notamment la lutte contre la pêche illégale, le développement de l’aquaculture et la promotion de la recherche scientifique.
De plus, l’accord facilite les échanges commerciaux et favorise l’intégration économique, conformément à la vision égyptienne de renforcer ses partenariats internationaux et de promouvoir les meilleures pratiques en matière de développement durable.
Lors de la cérémonie de signature, le Major Général A.H. El-Hussein Farahat, Directeur exécutif de la compagnie gazière publique égyptienne (EGAS), a souligné l’engagement de l’Égypte dans la promotion du secteur de la pêche.
Cet engagement s’inscrit également dans la volonté de l’Égypte d’aider les pays africains à satisfaire aux exigences de l’Union européenne en matière de pêche.
Pêche : l’Égypte veut aider les pays africains à répondre aux exigences de l’UE
L’accord entre l’Egypte et le Liberia prend une dimension particulière à la lumière de la décision récente de l’UE. En effet, il y a une semaine, l’UE a choisi de ne pas renouveler un contrat de pêche durable signé en 2014 avec le Sénégal.
Cet accord, d’une valeur de 1,7 million d’euros par an, permettait aux navires européens de pêcher dans les eaux sénégalaises.
Cependant, l’UE a décidé de ne pas le renouveler en raison de défaillances dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). L’UE a implicitement demandé au Sénégal de progresser dans ce domaine.
Dans ce contexte, l’Égypte se positionne comme un soutien clé pour les autres pays africains, en proposant des initiatives visant à atteindre les objectifs de l’Union européenne.
Elle prévoit notamment de fournir un soutien technique aux pays africains, en matière d’amélioration des techniques de pêche et de transformation, de formation des cadres, et de gestion durable des ressources halieutiques.
En signant cet accord avec l’Égypte, le Liberia bénéficie d’une opportunité stratégique pour mieux gérer ses ressources aquatiques et ainsi répondre aux exigences de l’UE.
À ce sujet, Emma Catherine Metieh, directrice générale de l’Autorité nationale pour la pêche et l’aquaculture du Liberia, a exprimé la reconnaissance de son gouvernement pour ce partenariat.
Elle a rappelé que cet accord s’inscrit dans le programme de développement « ARREST », où l’aquaculture occupe une place centrale dans la stratégie agricole du Liberia.