C’est sur une note de grande satisfaction que les participants de la 6ème édition de la caravane des bailleurs ont quitté le Togo avec son engagement de combler le retard pour atteindre les objectifs 2030 du nombre de nouvelles utilisatrices additionnelles de méthodes modernes de contraception.
Les travaux des 24 et 25 avril 2023 à Lomé, ont permis aux organisateurs de rencontrer les partenaires en développement, le gouvernement togolais, la société civile ainsi que la chaine d’acteurs intervenants sur la thématique de la santé de reproduction et de la planification familiale.
A côté des succès et des défis des jeunes et des organisations de la société civile, les autorités togolaises ont pris les taureaux par les cornes.
« Tout l’engagement du gouvernement togolais à travailler de façon multisectorielle et que ces différents ministères ont à cœur de travailler main dans la main pour pourvoir non seulement améliorer le cadre de la planification familiale mais aussi de la santé de reproduction des jeunes filles , de leur permettre de s’épanouir dans un cadre scolaire et extrascolaire où elles pourront être maitresses non seulement de leur vie reproductive mais aussi de pouvoir avoir des opportunités d’emploi et d’autonomisation économique » a fait savoir Marie Ba, Directrice Unité de Coordination le Partenariat de Ouagadougou.
Loin d’être un fait de hasard et malgré les encourageants progrès enregistrés, la caravane des partenaires qu’ont accueillis le Togo et le Bénin (27 et 28 avril 2023) résulte dans le fait que les deux pays frontaliers ont été identifiés comme prioritaires en raison des défis liés à la couverture et à la disponibilité continue de l’offre et de l’accès aux services de planification familiale.
Et de la volonté des pouvoirs publics est de ne pas faire des jeunes de simples bénéficiaires de soins et de services mais aussi des acteurs de changement et pour qu’ils puissent participer à la prise de décision mais aussi à l’élaboration des projets et programme de santé puisque ce sont eux les premiers récipiendaires de ces programmes-là.
« Il y a aussi l’engagement par rapport à la mobilisation des ressources domestiques dans la planification familiale qui est extrêmement importante. Le Togo s’est engagé avec le partenariat de Ouagadougou à augmenter de 10% la part et la contribution des fonds alloués à l’achat des contraceptifs et à la planification familiale. Et c’est l’engagement que nous sommes venus réitérer et que le gouvernement du Togo a tout à fait l’intention d’honorer et de pourvoir voir dans quelle mesure les partenaires pourraient également augmenter leurs contributions » a ajouté Marie Ba après les fructueuses rencontres avec les ministères de la jeunesse, de l’enseignement supérieur, primaire, secondaire et technique.
L’engagement des autorités togolaises motivent les bailleurs et partenaires en développement à qui il est demandé d’assouplir les conditions d’éligibilité et l’augmentation des enveloppes financières.
Le Partenariat de Ouagadougou (PO) formé par neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Il a une meilleure coordination des bailleurs pour maximiser le soutien aux pays et une collaboration pour répondre aux besoins non satisfaits en matière de planification familiale.
Grâce aux partenaires UNFPA, USAID, Global Affairs Canada, OMS, UNICEF, GIZ et bien d’autres encore, en 10 ans, le PO a atteint et dépassé ses objectifs en enregistrant plus de 4 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes modernes de planification familiale dans les 9 pays membres. Son objectif actuel est d’atteindre 13 millions d’utilisatrices de méthodes modernes d’ici 2030, doublant ainsi le chiffre actuel qui est de 6,5 millions.