Ousmane Sonko ne décolère pas face au Président Emmanuel Macron. Le Premier ministre sénégalais, véritable phénix renaissant de ses cendres, a encore craché ses flammes vengeresses sur l’Hexagone.
C’est lors d’une conférence, à Dakar ce 16 mai 2024, qu’il a tenu son discours éruptif.
L’ancien banni de la course présidentielle a sévèrement taclé la grande muette d’outre-Atlantique.
Le ton était cinglant, les mots savamment aiguisés. Emmanuel Macron n’a pas été épargné par la langue de vipère d’Ousmane Sonko.
En effet, le chef de l’exécutif sénégalais l’a directement pointé du doigt, l’accusant d’avoir entretenu une complaisance coupable avec le régime répressif de Macky Sall.
Un silence « approbateur » qui aurait cautionné, selon ses dires, la violente persécution dont son parti politique a été victime.
Pas de quartiers dans le réquisitoire du justicier : plus d’une soixantaine de vies fauchées, des milliers de blessés et un millier d’âmes embastillées pour la seule raison d’avoir défendu un « projet politique ».
Une litanie de chiffres macabres que la France aurait regardée d’un œil narquois, jubilant presque de cette descente aux enfers.
À coup de sarcasmes savamment distillés, Sonko fustige également le petit manège complice entre Macron et Sall lors des heures les plus sombres de la répression.
L’accueil chaleureux du président français aurait ainsi résonné comme une « incitation à la persécution et à l’exécution » des militants pacifiques.
Un discours de la dernière chance ? Depuis son accession au sommet de l’État, l’ancien paria semble bien décidé à régler quelques comptes avec l’ancienne puissance coloniale.
Les relations houleuses pourraient bien se poursuivre, au grand dam des belles âmes prônant l’apaisement. Pour Ousmane Sonko, il vaut mieux être craint que méprisé.
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