Le Burkina Faso a trouvé un nouveau filon pour renflouer ses caisses à coup de milliards de francs CFA.
Il s’agit de l’exploitation semi-mécanisée de l’or. Le gouvernement vient en effet de donner son feu vert à la société Birba Hamidou Et Frères pour exploiter le permis SAMISSI, une manne dorée qui devrait rapporter plus de 75 milliards de francs CFA au budget de l’État.
C’est un véritable coup de pouce financier pour ce pays sahélien en proie à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent.
Sur les quatre ans du projet, pas moins de 32,256 kg d’or seront extraits des entrailles de la commune de Ourgou-Manega, dans la province de l’Oubritenga.
La particularité de ce permis ? Il se concentrera sur le traitement des haldes et des terrils de mine issus des rejets d’orpaillage du site de Yako.
Une approche innovante et écoresponsable qui permet de valoriser des déchets miniers tout en limitant l’impact environnemental.
Outre la manne versée directement dans les caisses de l’État, 11 milliards de francs CFA iront abonder le Fonds minier de développement local.
Une bouffée d’oxygène pour les communautés riveraines des sites d’exploitation, souvent frappées de plein fouet par la pauvreté et le sous-développement.
Avec ce projet d’envergure, le Burkina Faso mise sur les milliards de son or pour se redresser et construire un avenir plus radieux.
Une stratégie audacieuse qui pourrait faire des émules dans une région où les ressources minières abondent, mais peinent encore à profiter aux populations locales. Le pari est lancé, reste à voir s’il sera gagnant.
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