Alors que la République démocratique du Congo est le pays qui détient en ce moment la plus grande mine africaine d’or, ce pays africain est sur le point de la détrôner.
En effet, le Ghana est sur le point d’abriter la plus grande mine aurifère du continent africain, rapporte l’agence Ecofin.
Un exploit qui se fera grâce à la fusion des mines d’or Iduapriem et Tarkwa appartenant aux compagnies AngloGold et Gold Fields.
Les deux compagnies minières envisagent produire annuellement 900 000 onces au Ghana grâce à la fusion de leurs deux mines.
Un projet d’envergure qui permettra au Ghana, pays de l’Afrique de l’Ouest de se positionner comme étant le pays détenant la plus grande mine d’or du continent.
Selon les résultats du premier trimestre 2024 de la compagnie AngloGold Ashanti, la société minière aurait réalisé des progrès importants en ce qui concerne la mise en œuvre de ce projet.
Toutefois, AngloGold Ashanti a notifié qu’il restait cependant à trouver un accord avec les autorités ghanéennes.
« Ce n’est pas une négociation facile. Nous avons progressé et il y a une approche constructive de la part du gouvernement, du ministre et du chef de la Commission des minéraux […].
Nous sommes proches du but, mais nous n’y sommes pas encore », a déclaré Alberto Calderon, PDG d’AngloGold cité par le média sud-africain IOL à la fin de la conférence téléphonique consécutive à la publication des résultats.
Pour rappel, la fusion des deux mines d’or d’Iduapriem et de Tarkwa a été annoncée, il y a plus d’une année.
Ainsi, si le projet aboutit, le Ghana détrônera la République démocratique du Congo.
Aussi, le nouveau complexe aurifère sera détenu à 66,7 % par Gold Fields, à 33,3 % par AngloGold Ashanti et à 10 % par le gouvernement ghanéen.