Olusegun Obasanjo, a proposé une solution innovante aux défis que rencontre la démocratie en Afrique lors d’un Sommet sur le sujet, ce mercredi 22 mai à Abuja.
Selon l’ancien président du Nigeria, la clé réside dans un réexamen critique du modèle démocratique hérité des puissances coloniales.
Ces dernières années, la démocratie a été mise à mal par les coups d’État dans plusieurs pays d’Afrique.
Ces coups d’État militaires ont eu lieu au Mali, en Guinée Conakry, au Burkina Faso, en République du Niger et au Gabon.
Le Président Bola Tinubu a déploré ces putschs qui ont renversé « des gouvernements démocratiques ».
Obasanjo propose une démocratie adaptée aux contextes spécifiques de chaque pays
Pour Obasanjo, les dirigeants africains doivent collaborer pour développer une forme de démocratie qui soit adaptée aux contextes spécifiques de chaque pays africain.
Il insiste sur l’importance d’une démocratie contextuelle qui intègre les leçons tirées de l’histoire, aborde les défis actuels et se concentre sur trois piliers essentiels : un leadership de qualité, des institutions solides et une classe moyenne stable.
Cette nouvelle forme de démocratie devrait également refléter le riche patrimoine culturel du continent africain.
Obasanjo croit fermement que le modèle démocratique qui fonctionnera le mieux pour l’Afrique est celui qui tient compte des particularités politiques locales et qui est « convenablement placé pour servir les objectifs du Peuple africain ».
Cette approche propose donc un ajustement des systèmes politiques pour qu’ils soient plus en phase avec les réalités africaines, plutôt que de suivre aveuglément les modèles occidentaux, souvent inadaptés aux besoins et aux contextes africains.