(Togo Officiel) – Le 23 mai 2024, la Banque mondiale a inauguré une nouvelle phase de son partenariat avec le Togo en adoptant un nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) qui s’étendra de 2024 à 2029. Les administrateurs de l’institution multilatérale ont également donné leur feu vert pour l’octroi de trois nouveaux financements à hauteur de 298 millions de dollars (180 milliards FCFA).
« Cet accord marque un tournant décisif pour le Togo et ensemble, nous bâtissons un pays où chaque citoyen pourra bénéficier des progrès réalisés grâce à ces projets innovants et transformateurs », a déclaré Sandra Ablamba Johnson, Ministre-Secrétaire Générale de Présidence de la république, également gouverneure de la Banque mondiale pour le Togo.
Nous tenons à exprimer notre déférente gratitude à tous les acteurs de la @Banquemondiale, de l’Association Internationale de Développement (IDA), et plus particulièrement à @ousmane_diagana, @SPimentaIFC , Ethiopis Tafara et Fily Sissoko, ⤵️https://t.co/Z8dEieW64H
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) May 24, 2024
Parmi les trois financements, un projet phare se distingue avec une allocation de 200 millions de dollars (121 milliards FCFA), destinée à l’amélioration de l’accès à l’électricité. Ce projet prévoit la construction de lignes de transmission de 161 kV qui devraient bénéficier à plus d’un million et demi de personnes, surtout en milieu rural, améliorant significativement leur qualité de vie.
En outre, 75 millions de dollars (45 milliards FCFA) seront investis dans le renforcement de la gestion des ressources humaines et des finances publiques, incluant la digitalisation de la collecte des recettes fiscales, ce qui devrait optimiser l’efficacité administrative.
De plus, une enveloppe supplémentaire de 23 millions de dollars (environ 14 milliards FCFA) soutiendra le projet de Cohésion Sociale des régions du nord du golfe de Guinée (COSO), en faveur des réfugiés et des communautés hôtes dans le nord du pays.
Parallèlement, l’institution a ouvert pour le Togo, l’accès à une fenêtre de financement dédiée à la Prévention et la Résilience, dotée de 315 millions de dollars (190,4 milliards FCFA), visant à renforcer la capacité du pays à prévenir et gérer les crises. Ce dernier instrument porte à plus de 613 millions $ (370 milliards FCFA) l’enveloppe totale des facilités mises à disposition par la Banque mondiale au titre de ce nouveau CPP.
Mobiliser 1,5 milliard $ pour le Togo, d’ici à 2029
Ces engagements financiers sont les premiers jalons du CPP à travers lequel la Banque mondiale envisage de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars (907 milliards FCFA) pour le Togo. En ligne avec la feuille de route du gouvernement.
« Avec ce Cadre de Partenariat Pays, la Banque mondiale intensifie son engagement auprès du Togo et prévoit de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars pour soutenir les réformes et les investissements dans des secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires. Les jeunes et les femmes seront les principaux bénéficiaires de ce cadre partenarial, » a précisé Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo.
Le CPP, qui est la stratégie guidant les interventions de la Banque mondiale au Togo au cours des cinq prochaines années fiscales (2025-2029), est structuré autour de trois objectifs : la création d’emplois de qualité par le secteur privé, l’amélioration du capital humain, et la promotion d’un développement territorial inclusif et résilient. Pour y parvenir, la Banque compte sur les interventions de ses filiales (IFC, MIGA, IDA).
« L’IFC travaillera étroitement avec la Banque mondiale et la MIGA pour stimuler la participation du secteur privé dans plusieurs secteurs prometteurs, tels que l’agroalimentaire, l’infrastructure, le numérique, la fabrication, le transport et la logistique, », a déclaré Sergio Pimenta, Vice-président de l’IFC pour l’Afrique. Quant à la MIGA, « elle fournira des garanties qui pourraient potentiellement soutenir le secteur agricole, les partenariats public-privé dans l’infrastructure, les investissements numériques, ainsi que le secteur de l’énergie, » assure Ethiopis Tafara, Vice-président de la MIGA.
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