Le Niger réaffirme ses valeurs et prend une mesure radicale en ce qui concerne certains contenus dans les manuels scolaires.
En effet, face à des préoccupations croissantes concernant certains contenus jugés inappropriés dans les manuels scolaires, le ministère nigérien de l’Éducation a pris la décision de suspendre leur enseignement.
Cette mesure, annoncée dans une circulaire officielle, vise à aligner les programmes scolaires sur les valeurs socioculturelles du pays.
Une analyse approfondie des manuels a révélé que certains chapitres, notamment ceux abordant la s3xualité et la reproduction, ne correspondaient pas aux attentes d’une large partie de la population.
Les sujets tels que les méthodes contraceptives, les IST ou encore l’éducation s3xuelle ont été particulièrement pointés du doigt.
Afin de remédier à cette situation, un comité interministériel a été mis en place pour réviser l’ensemble des programmes scolaires.
L’objectif est de proposer de nouveaux contenus plus adaptés à la réalité nigérienne et respectueux des valeurs locales.
Retrouvez le communiqué ci-dessous :
« L’analyse préliminaire des programmes d’enseignement du primaire et du secondaire a révélé que certains contenus de ces programmes portent atteinte à nos valeurs socioculturelles.
En attendant les conclusions des travaux du comité interministériel chargé de la relecture des programmes qui sera mis en place pour analyser de manière approfondie les résultats des multiples réformes et innovations pédagogiques en vue de faire des propositions pertinentes mieux adaptées à nos réalités nationales, il s’avère nécessaire d’interrompre l’enseignement de ces contenus récusés par une imposante frange de nos concitoyens.
J’invite donc, les responsables administratifs des structures déconcentrées de l’éducation, chacun en ce qui le concerne, à veiller à ce que les contenus, énumérés en annexe de la présente circulaire, soient immédiatement suspendus de nos programmes d’enseignement.
J’attache du prix à une large diffusion de la présente circulaire auprès des chefs d’établissements et à l’exécution stricte des instructions qui y sont contenues ».