Le Maroc, pays du Maghreb, ne manque pas d’ambition, surtout lorsqu’il s’agit du tourisme.
En effet, l’ambition du Maroc dans le secteur du tourisme prend une dimension nouvelle avec l’annonce d’un objectif audacieux : intégrer le cercle fermé des quinze premières destinations touristiques mondiales d’ici 2030.
Il faut noter qu’il s’agit d’une aspiration réalisable compte tenu des chiffres déjà effectués par le pays.
Concrètement, le Maroc a déjà accueilli 14,6 millions de visiteurs sur les dix premiers mois de 2024, surpassant les performances de 2023.
Qui plus est cette dynamique s’illustre à travers les recettes générées, atteignant 8,7 milliards de dollars sur la période, soit une progression de 8,4% par rapport à l’année précédente.
C’est une performance qui s’inscrit dans la continuité du record historique de 2023, où le secteur avait franchi pour la première fois la barre symbolique des 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
Il faut noter que pour réaliser son rêve, le Royaume capitalise sur la diversité de son offre, alliant sports nautiques, aventures sahariennes et immersion culturelle, tout en renforçant ses connexions aériennes avec les marchés émetteurs stratégiques.
C’est sur tout cela que le Maroc mise pour à atteindre les 26 millions de visiteurs à l’horizon 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions dès 2026.
L’organisation d’événements sportifs majeurs, notamment la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030 co-organisée avec l’Espagne et le Portugal, seront un énorme coup de pouce pour le pays.
Ces manifestations constituent ainsi des leviers puissants pour accroître la visibilité du pays et stimuler l’attractivité touristique.
Dans un contexte africain marqué par une concurrence accrue, particulièrement de l’Égypte, du Kenya et de l’Afrique du Sud, le Maroc doit maintenir un rythme soutenu d’innovations et d’investissements.
Le secteur touristique, deuxième source de devises après les transferts des MRE, joue un rôle crucial dans l’économie nationale, contribuant significativement à l’emploi et à l’équilibre de la balance commerciale.