Le pasteur Marcelo Tunasi ainsi que toute sa famille étaient présents ce lundi 17 juin 2024, pour rendre un dernier hommage à sa femme Blanche.
Le pasteur a déclaré :
« Seigneur, je me sens amputé, je me sens déchiré et terrassé.
Ma respiration est comme un feu qui consume mes os et mon cœur.
Je réalise de plus en plus que l’épouse que tu m’avais donnée était une perle très rare et irremplaçable.
De toute ma vie, je n’ai jamais ressenti une telle douleur, et j’espère de tout mon cœur que ce sera la dernière.
Tout ce qui me rappelle Blanche, une brosse à dents, une tasse, une photo, un souvenir, une décoration et surtout nos enfants, me déchire au plus haut point.
Je compte sur toi pour me fortifier et me donner la force de continuer sans elle, car tu sais mieux que moi combien elle comptait pour moi, pour les enfants et pour toute la communauté.
Je te dis merci de me l’avoir prêtée pendant 18 ans et je crois qu’elle est avec toi, dans ta gloire, et qu’au jour de l’enlèvement, je la reverrai ».
Pasteur Marcello Tunasi a également partagé un message poignant :
« Un prophète de Dieu m’a révélé : la mort de ta femme est un message divin pour l’Église et pour la nation.
Le décès de Blanche a eu un effet rassembleur sur les pasteurs.
Il a favorisé la réconciliation entre eux.
Ces funérailles n’ont pas été seulement organisées par La Compassion, mais par l’ensemble de la communauté, qu’il s’agisse du gouvernement ou du corps ecclésiastique.
C’était son moment. Ce n’est pas un acte humain qui l’a enlevée, mais le Seigneur l’a rappelée à lui, car elle avait accompli sa mission. Dieu donne, Dieu reprend. Que son nom soit glorifié.
Quant à une éventuelle résurrection, évitons de blesser davantage les cœurs déjà meurtris. J’ai prié pour son retour à la vie jusqu’à ce qu’elle repose à la morgue, mais Dieu a fait sa volonté. Blanche savait toujours qu’elle partirait prématurément, et le laissait parfois entendre subtilement.
À l’Église La Compassion et à l’Église du Congo, je continuerai de servir Dieu avec la même ferveur, et même plus.
Beaucoup prétendent que nous ne nous aimons pas au Congo, c’est faux, nous sommes unis par l’amour.
Pratiquons l’amour.
Accordons le pardon.
Et restons unis ».
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