La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, le jeudi 21 novembre 2024
Les deux personnalités israéliennes sont notamment poursuivies pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui selon les informations, auraient été commis dans la bande de Gaza.
Ces mandats d’arrêt ont lien aux attaques d’octobre 2023 qui ont donné lieu à l’offensive d’Israël dans le territoire palestinien.
Cependant, les États-Unis semblent ne pas être d’accord avec cette décision de l’instance pénale internationale.
Washington a rejeté les mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et l’ex ministre Yoav Gallant.
« Les États-Unis rejettent fermement la décision de la Cour d’émettre des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens de haut niveau. Nous restons profondément préoccupés par la précipitation du procureur à demander ces mandats, ainsi que par les erreurs de procédure préoccupantes ayant conduit à cette décision », a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir réagi à cette décision de la Cour pénale internationale.
La nouvelle mesure prise par la juridiction pénale internationale à l’endroit de ces hauts responsables israéliens ont suscité de nombreuses réactions à travers le monde.
Pour l’Union européenne, la décision de la CPI devrait être appliquée.
« La décision de la cour doit être respectée et appliquée », a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell lors d’une conférence de presse.
Pour les Palestiniens, « il s’agit d’une étape importante vers la justice, qui peut permettre aux victimes d’obtenir réparation, mais elle reste modeste et symbolique si elle n’est pas pleinement soutenue par tous les pays du monde ».