Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Général Assimi Goïta, a pris une décision concernant les établissements publics.
Cette décision a été prise lors de la session ordinaire des Conseil des ministres qui s’est tenue le mercredi 4 décembre 2024.
3. Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, un projet de décret portant dénomination des voies, places et établissements publics dans le District de Bamako.
En effet, au lendemain de l’indépendance, les Autorités maliennes ont entrepris des actions de restauration et de réhabilitation de l’histoire et des grands Hommes et Femmes, qui se sont illustrés par leurs hauts faits contribuant à la grandeur de notre peuple.
Dans ce cadre, elles ont placé la politique culturelle sous le sceau du retour à l’identité nationale en décolonisant les esprits, en déboulonnant des monuments à l’effigie du colonisateur et en baptisant et rebaptisant voies, places, édifices et établissements publics au nom des personnalités illustres du Mali et d’Afrique.
Malgré les efforts déployés, force est de constater que de nombreuses figures illustres sont tombées dans l’abîme du temps.
Au regard du rôle essentiel des questions mémorielles dans la formation citoyenne et l’affirmation de la souveraineté nationale, il est impérieux de désentraver notre histoire, de réhabiliter et valoriser les fils et filles qui ont le plus marqué la vie de notre pays par leurs hauts faits, leurs sciences, savoirs et savoir-faire.
Le projet de décret, adopté, vise à :
– débaptiser des voies, places, édifices et établissements publics dans le District de Bamako et
leur donner des noms de personnalités nationales ;
– rendre hommage et immortaliser ces personnalités afin qu’elles demeurent à jamais dans la
mémoire collective des Maliens ;
– faire connaître l’histoire, les grands hommes et les grandes institutions aux jeunes ;
– donner à la jeunesse des repères historiques, des références et des modèles inspirants ;
– préserver le patrimoine culturel et assurer la représentation historique ;
– donner un ancrage juridique à certaines dénominations déjà portées, de fait, par certains lieux publics.
Son adoption participe de la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation.