Le jeudi 26 septembre 2024, le président palestinien Mahmoud Abbas a exhorté l’Assemblée générale des Nations Unies à mettre un terme à la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et les militants palestiniens du Hamas, affirmant qu’Israël avait presque entièrement détruit Gaza et qu’elle n’était plus habitable.
« Cette folie ne peut pas continuer. Le monde entier est responsable de ce qui arrive à notre peuple », a-t-il déclaré devant l’Assemblée générale de 193 membres.
La guerre entre Israël et Gaza a commencé le 7 octobre 2023, lorsque des hommes armés du Hamas ont pris d’assaut des communautés israéliennes, tuant environ 1 200 personnes et ramenant environ 250 otages à Gaza, selon les décomptes israéliens.
Depuis cette attaque, l’armée israélienne a bombardé l’enclave palestinienne assiégée, chassant la quasi-totalité de ses 2,3 millions d’habitants de leurs foyers, tuant plus de 41 000 personnes, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
En effet, les États-Unis, le Qatar et l’Égypte tentent sans succès de négocier un cessez-le-feu et la libération des otages détenus par le Hamas.
Mahmoud Abbas appelle au cessez-le-feu
Abbas a appelé à un cessez-le-feu global et permanent à Gaza, à la fin des attaques des colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, à la livraison de l’aide humanitaire dans toute la bande de Gaza et au retrait total de l’armée israélienne de l’enclave.
« Nous refusons la création de zones tampons ou la prise d’une partie de Gaza. Nous ne permettrons pas qu’un seul centimètre de Gaza soit pris.
L’État de Palestine doit assumer ses responsabilités dans la bande de Gaza et lui imposer son mandat et sa juridiction, y compris les postes-frontières, en particulier la frontière internationale de Rafah », a-t-il confié.
Mahmoud Abbas a déclaré que l’Autorité palestinienne, qu’il dirige, devrait avoir le contrôle de tous les territoires palestiniens et qu’elle organiserait des élections une fois la guerre terminée.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a répondu au discours d’Abbas dans un communiqué, l’accusant de ne parler que d’une solution pacifique lorsqu’il est aux Nations Unies mais refusant de condamner l’attaque du 7 octobre par des militants du Hamas qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.