L’équipementier automobile venu d’Allemagne Kromberg & Schubert vient de franchir une nouvelle étape dans son développement en Tunisie avec le lancement de la construction d’une deuxième usine.
Cette décision, qui devrait générer plusieurs milliers d’emplois, témoigne de l’attractivité croissante de la Tunisie pour les investisseurs étrangers et renforce le positionnement du pays dans la chaîne de valeur automobile mondiale.
Présent en Tunisie depuis 2008, Kromberg & Schubert a choisi d’étendre ses activités dans le pays en raison de plusieurs facteurs : une main-d’œuvre qualifiée à un coût compétitif, une proximité géographique avec les principaux marchés européens et une politique gouvernementale favorable aux investissements.
La nouvelle usine, qui devrait être opérationnelle d’ici la fin 2025, permettra à l’entreprise d’augmenter significativement sa capacité de production et de répondre à la demande croissante en faisceaux de câblage pour les véhicules électriques.
Un investissement stratégique pour la Tunisie
Cet investissement est une excellente nouvelle pour l’économie tunisienne, qui souffre d’un taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes.
Les 4000 emplois créés par la nouvelle usine contribueront à dynamiser le marché du travail et à réduire les tensions sociales. De plus, la présence de Kromberg & Schubert attire d’autres investisseurs et renforce l’attractivité du pays en tant que plateforme industrielle.
Si cet investissement est porteur d’espoir, il ne faut pas pour autant sous-estimer les défis qui attendent la Tunisie.
La réussite de ce projet dépendra de plusieurs facteurs : la stabilité politique et sociale du pays, la qualité de l’infrastructure, la disponibilité d’énergies renouvelables pour alimenter les usines, et la capacité des autorités à former une main-d’œuvre qualifiée.
L’implantation du constructeur venu d’Allemagne s’inscrit dans une dynamique plus large de développement de l’industrie automobile en Afrique du Nord.
Le Maroc et l’Algérie ont également attiré de nombreux investissements dans ce secteur. La concurrence entre ces pays pour attirer les industriels est vive, et la Tunisie devra redoubler d’efforts pour maintenir son avantage compétitif.