Un rapport du Future Minerals Forum estime que des investissements massifs pouvant atteindre 5400 milliards de dollars sont nécessaires en Afrique pour exploiter les minéraux critiques essentiels à la transition énergétique. L’Occident, soucieux de réduire sa dépendance à la Chine, a un rôle crucial à jouer.
Le monde est en pleine transition énergétique. Pour décarboner leurs économies et atteindre leurs objectifs climatiques, les pays occidentaux misent sur les technologies vertes, notamment les véhicules électriques et les énergies renouvelables.
Or, ces technologies nécessitent des minéraux critiques, comme le cobalt, le lithium et le nickel, dont l’Afrique regorge.
Selon un rapport du Future Minerals Forum, 5400 milliards de dollars d’investissements seront nécessaires d’ici 2035 pour exploiter ces minéraux critiques en Afrique et dans une zone englobant l’Asie centrale et occidentale.
Ces investissements serviront à financer l’exploration, la transformation et les infrastructures nécessaires au développement de ces industries.
L’Afrique, un continent riche, mais sous-exploité, d’où les 5400 milliards de dollars
L’Afrique possède des réserves abondantes de minéraux critiques. Pourtant, elle reste sous-exploitée par rapport à d’autres régions comme la Chine et l’Amérique du Sud.
La plupart des minéraux extraits sont exportés bruts, privant les économies locales de retombées économiques significatives.
Le rapport souligne l’importance de transformer localement ces minéraux pour maximiser leur valeur et créer des emplois en Afrique.
Il cite l’exemple de l’Indonésie, qui est devenue un acteur majeur du nickel grâce à des politiques ambitieuses.
Un enjeu stratégique pour l’Occident
L’Afrique représente une alternative crédible à la domination de la Chine dans le raffinage et la transformation des minéraux critiques.
L’Occident, soucieux de réduire sa dépendance à la Chine, a donc tout intérêt à investir massivement en Afrique.
Ces investissements permettraient non seulement de sécuriser l’approvisionnement en minéraux critiques, mais aussi de contribuer au développement économique et social de l’Afrique.