Les États-Unis viennent d’annoncer une excellente nouvelle au Maroc et à l’Afrique de l’Ouest.
En effet, le Département de l’Agriculture (USDA) des États-Unis dévoile un plan visant à renforcer ses liens commerciaux avec le Maroc et plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Concrètement, l’organisation d’une mission commerciale d’envergure, prévue du 2 au 5 décembre à Casablanca, mobilisera une cinquantaine d’entreprises agroalimentaires américaines.
Cette démarche s’inscrit dans une vision large de consolidation des échanges commerciaux, ciblant spécifiquement le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Gambie.
Daniel Whitley, administrateur du Foreign Agricultural Service, souligne l’importance stratégique du Maroc comme porte d’entrée vers le marché africain.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le Maroc s’est imposé comme le deuxième partenaire commercial des États-Unis en Afrique dans le secteur agroalimentaire, avec des importations atteignant 619 millions de dollars en 2023.
Cette performance remarquable justifie amplement le choix de Casablanca comme point d’ancrage de cette initiative américaine.
L’intérêt pour l’Afrique de l’Ouest n’est pas fortuit. La Côte d’Ivoire et le Sénégal, locomotives économiques de l’UEMOA, présentent un potentiel commercial largement inexploité.
Avec des importations alimentaires s’élevant respectivement à 845 millions et 1,9 milliard de dollars, mais une présence américaine limitée à 1-2% de ces marchés, les opportunités de croissance sont considérables.
Cette initiative américaine intervient dans un contexte où l’Afrique, importateur net de produits alimentaires, cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement.
La demande croissante en produits alimentaires, portée par l’urbanisation et l’émergence d’une classe moyenne, ouvre des perspectives prometteuses pour les exportateurs américains.
L’USDA démontre ainsi sa volonté de capitaliser sur les accords commerciaux existants et d’explorer de nouveaux horizons. Cette stratégie pourrait non seulement stimuler les échanges commerciaux mais aussi contribuer à la sécurité alimentaire régionale, tout en renforçant les liens économiques entre les États-Unis et l’Afrique.