Le PSG condamné à verser les 55 millions d’euros à Kylian Mbappé; la réaction du club

La Ligue de football professionnel (LFP) a ordonné au Paris SG de verser les 55 millions de salaires et primes impayés que lui réclame son ancienne star Kylian Mbappé.

Le joueur avait saisi la commission juridique de la LFP, qui s’était au préalable réunie le 11 septembre en présence des deux parties.

La commission a d’abord préconisé une médiation mais, face au refus du joueur, a demandé au PSG de payer les 55 millions sous huitaine.

Mais malgré la sentence de la LFP, le PSG a assuré qu’il ne paiera pas les 55 millions d’impayés à Mbappé et attend une décision de justice.

Il reste encore plusieurs recours aux deux parties : auprès de la Fédération française de football (FFF), dont dépend la commission supérieure d’appel, puis devant un tribunal administratif avec une conciliation devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

L’attaquant français dispose aussi de la possibilité de saisir également l’UEFA.

«Maintenant que la commission d’appel a confirmé l’avis rendu par la commission juridique, le PSG a décidé de porter l’affaire devant les juridictions compétentes, tout en continuant à essayer de trouver une solution amiable avec le joueur», a expliqué à l’AFP un porte-parole du club.

«En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés que le Club lui demande simplement d’honorer et de respecter en regard des avantages sans précédent dont il a bénéficié de la part du Club pendant sept ans», insiste le club, qui parle d’une question «de bonne foi et d’honnêteté». Des termes qui ne laissent pas de doute sur le fait que le PSG se prépare à une bataille juridique au long cours.

En début d’année 2024, avant la décision du joueur de partir, les deux camps avaient affirmé que Mbappé avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord passé avec le PSG en août 2023 après sa mise à l’écart de l’équipe durant un mois.

Le joueur lui-même avait déclaré à la presse, le 3 janvier: « Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties, à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, c’est le plus important« .

Mais cette « sérénité » a vite laissé place à des échanges de courrier entre les avocats des deux parties, ces derniers mois, dont l’AFP a partiellement obtenu copie.

Avec AFP

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