Le PIB de l’Égypte est en pleine progression, a indiqué une déclaration de la Banque centrale du pays publiée par le cabinet égyptien ce vendredi 22 novembre 2024.
Sur le plan intérieur, les indicateurs préliminaires pour le troisième trimestre 2024 montrent que le PIB réel croît à un rythme plus rapide que les 2,4 % enregistrés au deuxième trimestre de l’année.
L’activité économique devrait poursuivre sa tendance à la hausse au quatrième trimestre 2024, bien qu’elle n’ait pas encore atteint sa pleine capacité, ce qui soutient la trajectoire descendante de l’inflation à court terme, et devrait se redresser d’ici l’année fiscale 2024/2025.
Quant au taux de chômage, il a légèrement augmenté pour atteindre 6,7 % au troisième trimestre 2024, contre 6,5 % au deuxième trimestre de la même année, le rythme des créations d’emplois n’ayant pas suivi celui des arrivées sur le marché du travail.
L’inflation globale annuelle est restée largement stable pour le troisième mois consécutif, à 26,5 % en octobre 2024, principalement en raison de la hausse des prix des articles non alimentaires définis par l’administration, tels que le gaz de pétrole liquéfié (bouteilles de butane) et les médicaments.
Cette évolution est cohérente avec le léger recul de l’inflation sous-jacente annuelle, qui est passée de 25,0 % en septembre 2024 à 24,4 % en octobre 2024, ainsi qu’avec la baisse de l’inflation annuelle des produits alimentaires, qui s’est établie à 27,3 % en octobre 2024, soit son taux le plus bas en deux ans.
Ces résultats, combinés au ralentissement des taux d’inflation mensuels, indiquent que les perspectives d’inflation se sont améliorées et se poursuivent sur une trajectoire descendante, bien qu’elles soient affectées par les mesures d’assainissement budgétaire.
L’inflation devrait se stabiliser aux niveaux actuels jusqu’à la fin de 2024, même si certains risques pèsent sur elle, notamment la persistance des tensions géopolitiques, les signes d’un retour des politiques protectionnistes et la possibilité que les mesures d’assainissement budgétaire aient un impact plus important que prévu.
Toutefois, l’inflation devrait diminuer de manière significative à partir du premier trimestre 2025, à mesure que l’effet cumulatif du resserrement monétaire et l’impact positif de la période de référence se concrétisent.