Une délégation d’Arabie Saoudite de haut niveau, menée par le ministre de l’Agriculture et des Ressources en eau, a récemment visité le Nigeria pour des partenariats dans le secteur agroalimentaire.
Cette visite a débouché sur une proposition très juteuse pour les entrepreneurs nigérians.
En effet, l’Arabie Saoudite souhaite que le Nigeria produise pour elle 200 000 tonnes de viande rouge et 1,2 million de tonnes de soja par an.
Cette opportunité représente un potentiel économique important pour les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires nigérianes.
Elle va considérablement aider le pays le plus peuplé d’Afrique qui fait actuellement face à une grève générale.
Le Nigeria face à de grands défis
Au Nigeria, l’inflation a fait serrer la ceinture à la population. Elle a forcé de nombreux Nigérians à sauter des repas ou à abandonner certains produits comme la viande, les œufs ou le lait.
N’en pouvant plus, les syndicats ont enclenché ce lundi 03 juin une grève générale pour réclamer une augmentation du salaire minimum.
La grève a eu un impact important sur l’économie du pays, avec des fermetures d’écoles, d’aéroports et de bureaux gouvernementaux, ainsi que des coupures d’électricité.
Les syndicats nigérians, le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès des syndicats (TUC), ont appelé à la grève après que le gouvernement a refusé d’augmenter le salaire minimum au-delà des 60 000 nairas (environ 40 euros) qu’il proposait.
Les syndicats réclament une augmentation du salaire minimum à 494 000 nairas (environ 300 euros), arguant que le salaire actuel est insuffisant pour répondre au coût élevé de la vie au Nigeria.
Face à l’ampleur de la grève, le gouvernement nigérian a publié dans la journée un « appel aux syndicats » pour « poursuivre les discussions » et parvenir à « une solution pacifique ».