Labellisation de l’Attiéké : voici les avantages que tire la Côte d’Ivoire

Il y a quelques jours en Côte d’Ivoire, le gouvernement a labellisé la semoule de manioc communément appelée « Attiéké ».

« La labellisation de l’appellation Attiéké permet d’empêcher l’usage abusif qui est fait de ce mot par de nombreux pays, mais également de booster les ventes du pays sur les marchés internationaux », a indiqué le Dr Paul Asandé, directeur général de l’Office ivoirien de la Propriété Intellectuelle (OIPI).

Par ailleurs, le directeur Paul Asandé a, dans un entretien, répondu à plusieurs questions sur la labellisation de l’attiéké, notamment sur ses avantages et sa contribution au pays.

En quoi la labellisation de l’Attiéké contribue à la compétitivité de l’économie locale et à la promotion de la destination Côte d’Ivoire ?

« Je pense que pour ce qui est de la compétitivité, il est clair que la marque collective va booster les ventes sur les marchés internationaux. Donc, ça va renforcer ou améliorer le chiffre d’affaires de tous les acteurs de la chaîne de valeur de l’Attiéké.

Donc incidemment, ça aura un impact sur le développement des entreprises, le développement des activités dans ce secteur-là.

Pour ce qui est du tourisme, tout le monde reconnaît, ou beaucoup de personnes rattachent l’Attiéké à la Côte d’Ivoire. Donc, en labellisant ce met, je pense que ça va davantage attirer des touristes.

Tous ceux qui vont venir en Côte d’Ivoire désormais sauront que l’Attiéké qu’ils connaissaient, il y a quelques années, a été labellisé.

Donc, il faut davantage en consommer. Et certainement, ça va permettre à notre secteur de tourisme, précisément, les restaurants et autres de réaliser de bonnes affaires », a-t-il déclaré.

Quels sont les avantages pour les producteurs ?

« Ce que je viens de dire tout à l’heure répond à votre question, parce que dans la compétitivité de l’activité économique, dans le développement du tourisme, je pense qu’il y a les producteurs qui sont à la base, et donc qui vont forcément en tirer profit.

Les producteurs, c’est vrai qu’on parle plus de productrices, parce que les questions qu’on me pose, c’est « Est-ce que la labellisation ne va pas profiter qu’aux industriels du secteur Attiéké au détriment des petites productrices ? ». La réponse que je donne, c’est non.

C’est vrai que les industriels qui ont de gros moyens vont chercher à capitaliser sur la labellisation, mais aussi, les petites productrices désormais, pourront mettre sur le marché des produits labellisés avec les stickers.

Ce qui va leur permettre de vendre mieux et d’avoir un retour consistant pour améliorer leurs conditions de vie », a-t-il affirmé.

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