Le 14 octobre 2024, le vice-président de la Guinée équatoriale, Teddy Nguema a lancé un ultimatum ferme à l’entreprise chinoise China State Construction.
Il l’a exhortée à reprendre la construction des infrastructures dans la ville de Djibloho d’ici la fin de l’année.
« Le programme de développement de la Guinée équatoriale a un rythme qui ne peut être ralenti par les circonstances particulières d’une entreprise.
China State Construction a jusqu’au 15 décembre pour démarrer la construction des ouvrages de Djibloho, à défaut de quoi ils seront attribués à une autre entreprise.
Ils ont signé un contrat avec le Gouvernement en 2015 pour réaliser lesdits travaux et effectuer les livraisons correspondantes entre 2017, 2018 et fin 2019.
Cependant, ils n’ont pas tenu parole et n’ont pas informé l’Exécutif des raisons de l’arrêt desdits travaux », a-t-il indiqué.
Djibloho, inaugurée en août 2015, est une ville nouvelle avec des ambitions à la fois administratives, touristiques et universitaires.
Elle abrite notamment des édifices comme des tours jumelles, un hôtel de grand standing, un centre de conférences et un terrain de golf, sur une superficie de 32 000 hectares autour du fleuve Wele.
L’entreprise chinoise China State Construction a déjà réalisé divers projets en Guinée équatoriale, tels que le centre de conférences de Malabo et l’hôtel de Bata.
Malgré sa contribution à l’essor du pays, l’entreprise risque de perdre ce contrat si elle ne se conforme pas à l’ultimatum du gouvernement.