Le Togo poursuit sa politique de valorisation de son potentiel marin et côtier. A la quête des compétences technologiques pour son espace maritime, il a fait recours à l’initiative « GAIA Clubs » (GEO-Africa Incubator / Accelerator Clubs) placée sous Edenway Foundation du Prof. George WIAFE (Coordonnateur des clubs GAIA au niveau Africain).
Cette nouvelle ère de coopération a été matérialisée le 31 octobre 2023 par une signature de convention entre l’Université de Lomé (Institut des Métiers de la Mer / Ecole Polytechnique de Lomé) et la fondation Edenway.
Le projet vise à autonomiser la jeunesse africaine dans le domaine de la technologie numérique en favorisant un écosystème dynamique pour l’innovation et l’entrepreneuriat.
Mieux, il offre aux jeunes et aux passionnés de nombreuses opportunités dans le domaine de surveillance et alerte en cas de déversements d’hydrocarbures, de la vulnérabilité côtière, de la surveillance et protection des zones de pêche, de la surveillance du trafic maritime, des prévisions météorologiques maritimes de même que d’autres sujets d’intérêt.
Véritable mine d’or pour la jeunesse, l’initiative permet aux pays adhérents de bénéficier d’une communauté pour profiter d’une atmosphère de soutien et de collaboration, de networking (pour rejoindre les événements d’Edenkro afin de rencontrer des start-ups et des investisseurs.), de compétences sur l’entrepreneuriat et de la certification.
« Le Financement, les voyages, le marketing et image de marque tout comme l’aide juridique » sont les autres avantages promis par Prof. George WIAFE.
Terrain déblayé pour une économie bleue inclusive, le Togo doit la nouvelle frontière du renforcement des capacités en matière d’innovation numérique au Haut Conseil pour la Mer (HCM) qui a été l’épine dorsale de cette organisation.
Ayant trouvé intéressant cette initiative présenté dans le cadre du projet GMES&Africa (Global Monitoring of Environment and Security and Africa) de la commission de l’Union africaine, le HCM a invité l’équipe de coordination du projet dont la vision est d’autonomiser la jeunesse africaine dans le domaine de la technologie numérique en favorisant un écosystème dynamique pour l’innovation et l’entrepreneuriat, à passer à l’Université de Lomé pour expliquer en détail l’initiative en vue de la mise en place du club GAIA au sein de l’université.
« Nous sommes confiants que les étudiants qui feront partie de ce club joueront leur partition en mettant leur génie et leur passion de l’innovation technologique pour développer des outils et services qui contribueront à faire face aux défis lié à la pollution marine, à la surveillance du trafic maritime, l’acquisition et traitement des données océanographiques et climatiques, etc. Le succès de ce projet permettra aux jeunes de s’épanouir à travers la commercialisation des outils et services qu’ils développent et donc de créer des emplois. » a déclaré à l’ouverture des travaux, Binessi komlan AKAKPO, Directeur de l’Action de l’Etat en Mer / Haut Conseil pour la Mer.
Après le Togo, d’autres nations africaines à l’instar du Maroc, Côte d’ivoire, Sénégal, Nigéria …. vont ouvrir leur GAIA Clubs.
Rappelons que pour avoir un Clubs GAIA, il est demandé à chaque pays postulant certaines dispositions obligatoires qui consistent à identifier le point de contact (POC), discuter de l’initiative GAIA avec le directeur de l’établissement, nommer un coordonnateur du chapitre, annoncer et organiser un forum public, recueillir les contacts des étudiants intéressés et annoncer la date de lancement, passer au lancement des clubs GAIA et à la signature d’un protocole d’accord et enfin, suivre la feuille de route.