A la quête de 10 millions de tonnes d’hydrogène vert, l’Union européenne se tourne vers l’Afrique en raison de son potentiel.
Sur le continent, l’Égypte est particulièrement bien positionnée pour répondre à cette demande grâce à son engagement ambitieux et ses réformes ciblées.
Ce dimanche 08 septembre 2024, l’Union européenne et l’Égypte ont signé un accord d’une valeur de 67 milliards d’euros.
Cet accord vise à développer la production d’hydrogène vert dans le pays et à assurer une source d’approvisionnement fiable pour les pays européens.
Pour se préparer à cette opportunité, l’Égypte a mis en place plusieurs initiatives stratégiques.
Le pays a d’abord promulgué une loi sur les incitations à la production d’hydrogène vert, visant à attirer les investisseurs et à développer rapidement ce secteur.
De plus, les autorités ont créé un Conseil national de l’hydrogène vert pour la régulation de cette nouvelle industrie en pleine expansion.
Enfin, l’Égypte a simplifié le processus d’investissement en octroyant la « licence d’or » à plusieurs projets d’hydrogène vert et d’ammoniac.
Cette licence unique permet d’obtenir rapidement tous les permis nécessaires pour démarrer des projets, facilitant ainsi la mise en place d’installations de production à grande échelle.
L’économie verte représente une priorité pour le gouvernement égyptien
Selon M. Hossam Haiba, PDG de l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franche, l’Egypte a le potentiel de produire environ 2 térawatt d’énergie renouvelable.
L’Égypte cherche à maximiser la participation des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique, visant environ 42 % d’ici 2035.
En outre, des mesures sont mises en œuvre pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire la consommation de tous les secteurs de 18 %.
Des milliers de kilomètres carrés ont été alloués à des projets d’énergie renouvelable, et des incitations spécifiques ont été mises en place pour promouvoir l’industrie locale de fabrication de panneaux solaires en verre et d’éoliennes.