Le technicien français, Hervé Renard, est revenu sur les supposées exigences salariales dont il aurait fait part à Samuel Eto’o et aux autres dirigeants de l’instance de football du Cameroun, alors à la recherche d’un sélectionneur pour les Lions Indomptables.
Victime collatérale de la lutte d’influence entre Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et le ministre camerounais des Sports (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, en avril 2024, Hervé Renard avait démenti les allégations du gouvernement du Cameroun selon lesquelles il aurait exigé un salaire exorbitant, à hauteur de 200 000 euros mensuels.
« Je n’ai eu aucune discussion d’ordre financier avec qui que ce soit. J’ai rencontré Samuel Eto’o en France, mais à aucun moment nous n’avons parlé d’argent. J’ai aussi lu que j’avais demandé une avance sur ce salaire. Ce sont des mensonges », avait dans un premier temps clarifié le technicien de 56 ans.
À l’occasion d’une interview accordée à Le Monde Afrique, le nouveau sélectionneur de l’Arabie saoudite en a rajouté une couche. L’occasion de régler ses comptes une fois pour toutes avec l’État camerounais.
« Ce qui m’a agacé, c’est qu’on a dit que je demandais beaucoup d’argent. On a dit que je demandais 200 000 euros par mois ! Or, c’était totalement faux puisqu’il n’y avait eu aucune discussion financière avec Samuel Eto’o que j’avais rencontré en France », a réitéré l’homme au chemisier blanc.
Puis d’exprimer fermement sa désapprobation : « Il y a des gens que cela arrange de faire croire que je coûte cher. Je n’ai pas aimé cette façon de procéder. Ce n’est pas franc. »
Ces déclarations sont de nature à laver l’honneur de Samuel Eto’o dans le processus de désignation du sélectionneur.